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Le NPD souhaite l'envoi de Casques bleus en République centrafricaine

Le NPD souhaite l'envoi de Casques bleus en République centrafricaine
An armoured vehicle of the 13th Battalion of Chasseurs Alpins (13th BCA), part of the Sangaris forces, patrols in Bambari on April 19, 2014. In the nightmare of the strife-torn Central African Republic, many citizens have begun to long for the 'good old days' of Jean-Bedel Bokassa, the emperor who became infamous for his brutality yet worked economic wonders in their eyes. Some residents of the capital Bangui are openly nostalgic for the Bokassa era, which lasted from his military coup in 1966 until his overthrow in 1979, two years after a hugely extravagant coronation when the former soldier proclaimed himself emperor. AFP PHOTO / MIGUEL MEDINA (Photo credit should read MIGUEL MEDINA/AFP/Getty Images)
MIGUEL MEDINA via Getty Images
An armoured vehicle of the 13th Battalion of Chasseurs Alpins (13th BCA), part of the Sangaris forces, patrols in Bambari on April 19, 2014. In the nightmare of the strife-torn Central African Republic, many citizens have begun to long for the 'good old days' of Jean-Bedel Bokassa, the emperor who became infamous for his brutality yet worked economic wonders in their eyes. Some residents of the capital Bangui are openly nostalgic for the Bokassa era, which lasted from his military coup in 1966 until his overthrow in 1979, two years after a hugely extravagant coronation when the former soldier proclaimed himself emperor. AFP PHOTO / MIGUEL MEDINA (Photo credit should read MIGUEL MEDINA/AFP/Getty Images)

OTTAWA - Le Nouveau Parti démocratique souhaite voir des Casques bleus canadiens déployés sur le terrain en République centrafricaine afin de prévenir un génocide.

Paul Dewar, porte-parole du NPD en matière d'Affaires étrangères, a pressé le gouvernement de répondre à la demande d'aide humanitaire de la part des Nations unies, affirmant que de telles missions représentent une part intégrante du rôle historique du Canada sur la scène internationale.

Selon M. Dewar, le Canada et l'Occident doivent se rappeler du génocide au Rwanda qui a fait 800 000 morts parmi la population civile, il y a eu 20 ans ce mois-ci.

Des violences sectaires en République centrafricaine ont forcé quelque 200 000 personnes à quitter vers des pays voisins, tout en en déplaçant quelque 600 000 à l'intérieur du pays.

Plus tôt en avril, le Conseil de sécurité des Nations unies a autorisé l'ajout de 12 000 militaires pour venir en aide à des soldats de la France et de l'Union africaine qui tentent de protéger la population civile du pays. Également en avril, la République tchèque a annoncé qu'elle déléguerait 250 soldats à la mission.

M. Dewar a déclaré que le Canadien est dans une position où il peut fournir de l'expertise militaire sur les plans de la logistique et de l'entraînement. Mais il soutient que le Canada devrait aussi envoyer des soldats qui feraient partie d'une force de maintien de la paix terrestre qui sera assemblée au cours des prochains mois, en partie parce que la République centrafricaine est un pays de langue française.

«Ce sera un conflit difficile à affronter si nous ne faisons rien maintenant», a déclaré M. Dewar.

Un porte-parole du ministre des Affaires étrangères John Baird a fait savoir que le Canada révisait ses alternatives «minutieusement» avec ses alliés.

Jusqu'à maintenant, le Canada a fourni une aide humanitaire de 16 millions $, ainsi que 5 millions $ afin de soutenir les efforts de sécurité de l'Union africaine et de la France.

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