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L'entraîneur du Lightning, Jon Cooper, est très satisfait du rendement de Cédric Paquette

Cédric Paquette, joueur exceptionnel du Lightning
Washington Capitals goalie Braden Holtby (70) prepares to defend a shot by Tampa Bay Lightning center Cedric Paquette (54) in the second period of an NHL hockey game on Sunday, April 13, 2014, in Washington. (AP Photo/Alex Brandon)
ASSOCIATED PRESS
Washington Capitals goalie Braden Holtby (70) prepares to defend a shot by Tampa Bay Lightning center Cedric Paquette (54) in the second period of an NHL hockey game on Sunday, April 13, 2014, in Washington. (AP Photo/Alex Brandon)

MONTRÉAL - S'il y a un rayon de soleil dans le ciel gris du Lightning depuis le début de la série contre le Canadien, c'est le rendement du jeune Gaspésien Cédric Paquette.

L'entraîneur Jon Cooper a rendu un bel hommage à Paquette, mardi, avant le quatrième match de la série.

«Le jeune est exceptionnel pour nous dans cette série, a lancé Cooper. Il a énormément de coeur au ventre. Vous ne pouvez pas enseigner ce qu'il fait sur la glace. Il est combatif et passionné. C'est un 'gamer'. J'ai comme le sentiment qu'il va connaître une longue carrière dans la LNH.»

Il y a quelques semaines à peine, l'attaquant âgé de 20 ans était loin de se douter qu'il serait propulsé au coeur de la série face au Tricolore.

Dire qu'il y a un an, il prenait part aux séries de la LHJMQ dans l'uniforme de l'Armada de Blainville-Boisbriand.

«Ça se passe vite au hockey. On n'a pas le temps de trop penser, a-t-il mentionné, mardi. Il y a à peine deux semaines, je jouais avec l'équipe-école du Lightning, à Syracuse. Je n'aurais jamais pensé me retrouver ici. J'apprécie la chance que j'ai. C'est une belle expérience pour moi, une belle occasion surtout contre le Canadien.»

Après l'élimination de l'Armada, l'an dernier, Paquette a joint les rangs de l'équipe-école du Lightning, à Syracuse, en vue des séries. Cette saison, il a disputé 70 matchs chez le Crunch, récoltant 44 points et 153 minutes de pénalités, avant d'être rappelé le 11 avril.

«C'est un jeune joueur que nous apprécions grandement, a renchéri Cooper. Nous avons suivi sa progression dans les rangs juniors ainsi que cette saison dans la Ligue américaine. Nous ne l'avons pas rappelé pendant la saison, mais nous aurions dû. Il l'aurait mérité. Nous avons préféré qu'il poursuive son développement dans les rangs mineurs. Il s'est fait la main.»

Paquette, choix de quatrième tour (101e au total) au repêchage de 2012, dit qu'il doit une fière chandelle aux joueurs francophones de l'organisation parce qu'ils lui ont facilité la tâche à son arrivée chez les professionnels. Des vétérans comme Jean-Philippe Côté, Philippe Paradis et Jean-François Jacques l'ont pris sous leurs ailes.

«Ces gars-là m'ont rassuré dans ma façon de jouer. Ils m'ont dit de continuer dans cette voie, a-t-il souligné. Ils m'ont vite fait sentir à l'aise. Tellement qu'avant cette saison, en me présentant au camp d'entraînement, j'avais le sentiment d'être comme un membre de la famille.»

Pour ce qui est de sa fulgurante ascension, il l'attribue à sa capacité d'adaptation et à une bonne compréhension du jeu.

«Partout où j'ai joué, j'ai été capable de faire rapidement la transition. Je n'ai jamais modifié ma façon de jouer et j'ai été capable de m'adapter à n'importe quel style, a-t-il affirmé. Dans la Ligue nationale, si vous respectez à la lettre le plan de l'entraîneur, vous aurez du succès. Je maîtrise l'aspect défensif du jeu et j'ai un bon sens de l'anticipation. Je sais généralement où la rondelle va aller. Ça ne s'enseigne pas ces choses-là. Tu l'as en toi, et moi je l'ai», a-t-il enchaîné, sans fausse modestie.

Paquette, qui mesure six pieds un pouce et qui pèse 200 livres, préconise un style hargneux et teigneux, comme on le constate depuis le début de la série. Il ne craint personne, se qualifiant même de «petit rat». On l'a vu se chamailler avec Daniel Brière à quelques reprises.

«C'est mon style d'être dérangeant, d'être dans la 'face' de mes adversaires et de leur parler sur la glace. Je n'ai jamais eu peur de personne. Les entraîneurs aiment ça et ils ne veulent pas que je change.»

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