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"Faible croissance" et "envolée de l'inflation" au Venezuela (président de la Banque centrale)

"Faible croissance" et "envolée de l'inflation" au Venezuela (président de la Banque centrale)

Le Venezuela traverse un cycle de "faible croissance" combinée à une "envolée de l'inflation", a admis lundi le président de la Banque centrale (BCV), Nelson Merentes, à la veille de l'annonce par le gouvernement de nouvelles mesures pour tente d'améliorer la situation économique.

"Nous sommes dans une phase (...) de faible croissance et d'envolée de l'inflation", a déclaré M. Merentes sur la chaîne privée Venevision, alors que le pays est secoué depuis le début du moins de février par des manifestations anti-gouvernementales contre la vie chère, les pénuries, ainsi que l'insécurité, autre fléau national.

En février, le Venezuela, pays détenteur des plus importantes réserves de pétrole au monde, a affiché une inflation annualisée de 57,3%, parmi les plus élevées de la planète, détonateur des mobilisations contre le président socialiste Nicolas Maduro qui ont fait officiellement 41 morts et plus de 600 blessés, principalement dans des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre.

Pour 2014, le gouvernement s'est fixé un objectif de croissance du 4% du Produit intérieur brut et une inflation comprise entre 26 et 28%.

En 2013, la croissance a été estimée par les autorités à moins de 3%, mais les chiffres définitifs ne sont pas encore connus.

Dirigé de 1999 à 2013 par le président socialiste Hugo Chavez, qui a impulsé un nouveau modèle économique très étatisé, le pays est désormais gouverné par son hériter Nicolas Maduro, qui n'a toutefois été élu qu'avec une très faible avance en avril 2013.

Le président de la BCV a affirmé que des réunions entre les autorités et le secteur privé étaient menées dans le but de "retrouver le chemin de la croissance".

M. Maduro a annoncé pour mardi le lancement d'une nouvelle "offensive économique" pour contenir l'inflation et relancer la production nationale, qui tourne au ralenti, en raison notamment de la difficulté à se procurer des dollars pour importer fournitures, machines, pièces détachées ou produits courants en raison d'un contrôle des changes imposé par le gouvernement depuis 2003.

Le pays importe quasiment la totalité de ce qu'il consomme et en raison de la rareté des devises, les pénuries sont récurrentes.

De récentes mesures de contrôle des prix ainsi qu'un relatif assouplissement du contrôle des changes ne sont pas parvenus à améliorer la situation économique.

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