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Irak: attentat suicide contre une université de Bagdad, cinq morts (responsables)

Irak: attentat suicide contre une université de Bagdad, cinq morts (responsables)

Un kamikaze s'est fait exploser dimanche dans une université au nord de Bagdad, tuant au moins cinq personnes, ont indiqué des responsables de sécurité.

Ailleurs, dans le pays, les violences ont fait au moins neuf morts, portant à plus de 470 le nombre de personnes tuées dans des attaques depuis le début du mois d'avril.

Outre les cinq morts, l'attentat contre l'université Imam Kadhim, intervenu à moins de deux semaines des élections législatives, a fait au moins treize blessés.

Selon un colonel de police, un kamikaze est entré dans l'université et y a fait détoner sa charge, tandis qu'un autre kamikaze et un homme armé étaient tués par des forces de sécurité.

Mais d'après un responsable du ministère de l'Intérieur, il n'y avait que deux kamikazes, l'un ayant réussi à se faire exploser au niveau de la porte de l'établissement, et l'autre ayant été abattu.

L'Irak est emporté dans une spirale de violences, qui ont fait plus de 2.700 morts depuis le début de l'année, selon un bilan établi par l'AFP sur la base de rapports de police et médicaux. Les attaques contre les universités restent cependant assez rares.

Par ailleurs, dimanche, trois personnes sont mortes et quatre ont été blessées dans l'explosion d'une voiture piégée dans la province de Babylone, au sud de Bagdad.

Plus au sud, à Al-Roumaitha, dans la province de Mouthanna, deux voitures piégées ont fait trois morts et 26 blessés, ont indiqué des sources de sécurité et médicales.

A Saadiyah, au nord de Bagdad, une bombe posée sur un véhicule a tué un colonel de l'armée.

Et au sud de la ville de Mossoul, dans le nord du pays, deux policiers ont été abattus à un barrage.

L'armée et police, régulièrement cibles d'attaques, ne parviennent pas à mettre un terme aux violences, alimentées par le conflit en Syrie voisine et par le mécontentement de la minorité sunnite irakienne, qui s'estime discriminée par les autorités, dominées par les chiites.

L'approche des élections législatives du 30 avril n'a fait que renforcer les discours communautaires des partis.

Ce scrutin est le premier depuis le retrait américain fin 2011.

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