Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

La marijuana modifie le cerveau, même à petites doses

La marijuana modifie le cerveau, même à petites doses

Fumer de la marijuana seulement une fois par semaine entraînerait des changements dans la taille et la forme de deux régions du cerveau qui sont actives dans les émotions et la motivation.

Selon les résultats d'une étude, financée aux États-Unis par le National Institute on Drug Abuse, l'Office of National Drug Control Policy, le Counterdrug Technology Assessment Center et le National Institute of Neurological Disorders and Stroke, l'effet de cette drogue n'a pas qu'une incidence sur les gros fumeurs, mais aussi sur les fumeurs occasionnels.

L'inhalation de marijuana est souvent associée à des problèmes de motivation, d'attention, d'apprentissage et de mémoire. Des études antérieures chez des animaux avaient déjà montré que l'exposition répétée au tetrahydrocannabinol (THC) - le psychotrope présent dans la marijuana - causait des changements dans les structures du cerveau associées à ces fonctions.

Dans cette dernière étude, les chercheurs ont utilisé l'imagerie par résonance magnétique pour comparer les cerveaux de jeunes de 18 à 25 ans, 20 disant fumer de la marijuana au moins une fois par semaine et 20 disant ne pas le faire.

Les tests ont révélé que le noyau accumbens, connu pour faire partie du siège de la récompense, était plus large et avait une forme et une structure différentes chez les fumeurs, même les fumeurs légers. Les chercheurs ont aussi noté que la taille, la forme et la densité du complexe amygdalien, qui jouent un rôle dans la perception des émotions, étaient différentes chez les fumeurs.

Fait à noter, plus les jeunes disaient consommer de marijuana, plus leur noyau accumbens et leur complexe amygdalien étaient différents des non-fumeurs.

Dans leur étude publiée dans le Journal of Neuroscience, les chercheurs de la Northwestern University et du Massachusetts General Hospital/Harvard Medical School assument que les changements observés dans le cerveau des fumeurs ont sur ceux-ci des conséquences négatives. Ils ne détaillent toutefois pas ces conséquences, ne les ayant pas étudiées.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.