3- Flyers de Philadelphie (42-30-10) c. Rangers de New York (45-31-6)
Pour la meilleure preuve qu'une saison ne se joue pas en octobre, il faut regarder comment les Flyers et les Rangers ont atteint les séries.
Voici deux équipes qui présentaient une horrible fiche de 3-7 après 10 matchs et qui, au 1er décembre, jouaient à peine pour ,500. Ça ne les a pas empêchés de se qualifier pour les séries avec un certain avantage.
Chez les Flyers, le congédiement de Peter Laviolette au profit de Craig Bérubé dès le troisième match de la saison a tardé à produire des effets. Mais le réveil de Claude Giroux a tout réglé. Le Franco-Ontarien comptait 6 maigres points après 13 matchs, mais en a empilé 80 à ses 69 matchs suivants.
Les hommes en orange ont toutefois fini la saison au ralenti avec seulement 4 victoires à leurs 12 dernières sorties.
À l'inverse, les Rangers ont conclu le calendrier avec 12 triomphes à leurs 19 derniers duels. Dans leur cas, cette séquence a coïncidé avec l'arrivée de Martin St-Louis. Même si St-Louis a été très discret sur la feuille de pointage (8 points dans ces 19 matchs), l'entraîneur-chef Alain Vigneault estime que l'ancien du Lightning a eu son mot à dire dans ces résultats.
Vigneault aura d'ailleurs fort à faire pour répéter les succès de son prédécesseur, John Tortorella. Sous la gouverne du bouillant Tortorella, les Rangers ont atteint la finale de l'Est il y a deux ans et le deuxième tour l'an passé. Avec l'ajout d'un ancien champion de la Coupe Stanley en St-Louis, les New-Yorkais ne manquent pas d'expérience des séries.