Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Algérie: le camp Bouteflika accuse de violences les partisans d'un rival

Algérie: le camp Bouteflika accuse de violences les partisans d'un rival

Le camp du président sortant algérien Abdelaziz Bouteflika qui brigue un 4e mandat à l'élection du 17 avril, a dénoncé samedi des "violences" commises par des partisans de son principal adversaire Ali Benflis qui les a contestées.

"Nous prenons acte de la poursuite de comportements violents de la part de parties hostiles au déroulement serein et transparent de la campagne et de l'élection pour la présidentielle, et dénonçons les auteurs de cette violence qui émane de représentants de M. Benflis", a indiqué la direction de campagne de M. Bouteflika dans un communiqué parvenu à l'AFP.

Les représentants de M. Benflis s'en sont pris aux animateurs de réunions électorales des partisans du chef de l'Etat sortant à Ghardaïa (sud), Khenchela (sud-est), Sétif (est), Alger et dans d'autres régions du pays, accuse le texte.

Les partisans de M. Bouteflika accusent également leurs adversaires d'être derrière un "incendie" dans une permanence électorale, "des agressions à l'arme blanche, et l'intimidation de jeunes militants et de journalistes".

Le camp de M. Benflis a démenti en dénonçant un communiqué d'"une violence inouïe" et d'"une extrême gravité".

"Il s'agit de propos diffamatoires et d'accusations infondées", a réagi auprès de l'AFP, Lotfi Boumghar, directeur de la communication de M. Benflis.

"Fidèle à sa conception de la politique, M. Benflis répondra par des propositions", a ajouté M. Boumghar en estimant que "tout son parcours politique témoigne de son attachement à la stabilité politique de l'Algérie et au bien-être des Algériens".

A quelques jours de l'élection présidentielle du 17 avril, la campagne, restée longtemps terne et s'achevant dimanche, s'est envenimée après des violences contre le camp du président sortant.

Son directeur de campagne, Abdelmalek Sellal a dû annuler le 6 avril un meeting à Béjaïa, en Kabylie (est), en raison de violences. Plusieurs personnes avaient été blessées, dont des membres d'une équipe de la chaîne privée En-Nahar, qui soutient M. Bouteflika.

M. Benflis, mis en cause par la chaîne En-Nahar TV, a dénoncé les "accusations graves et infondées de certains supports médiatiques".

Depuis le début de la campagne le 23 mars, la presse fait régulièrement état de la présence de manifestants hostiles à un quatrième mandat de M. Bouteflika aux réunions électorales de ses partisans.

abh/ao/tp

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.