Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Paris "regrette" la décision israélienne de sanctionner les Palestiniens

Paris "regrette" la décision israélienne de sanctionner les Palestiniens

La France "regrette" la décision d'Israël de geler le transfert des taxes perçues pour le compte des autorités palestiniennes, a indiqué vendredi le ministère des Affaires étrangères.

"C'est une décision que nous regrettons car elle fait peser un risque majeur sur la stabilité politique, économique et sociale des territoires palestiniens", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay Romain Nadal, lors d'un point-presse.

Israël a décidé jeudi de nouvelles sanctions contre les Palestiniens, gelant le transfert des taxes qu'il perçoit pour leur compte, après une nouvelle réunion fleuve entre négociateurs des deux camps, sous médiation américaine, qui n'a pas permis de surmonter la crise du processus de paix.

"La France encourage les deux parties à rester pleinement engagées dans le dialogue et à tout mettre en oeuvre pour préserver et mener à terme ce processus, une occasion historique pour les Israéliens et les Palestiniens d'aboutir à un accord de paix. Il faut saisir cette chance", a dit Romain Nadal.

Il a rappelé que Paris était "vivement préoccupé" par les difficultés actuelles. "Nous sommes conscients des difficultés, des obstacles mais il faut poursuivre la négociation. Il n'y a pas d'autre voie pour les Israéliens et les Palestiniens que de négocier, que de discuter autour d'une table", a-t-il estimé.

Les deux parties multiplient les gestes d'hostilité depuis qu'Israël a refusé de libérer comme prévu le 29 mars un quatrième et dernier contingent de prisonniers palestiniens, réclamant désormais une prolongation des négociations de paix au-delà du 29 avril.

Evoquant cette question du refus israélien de libérer les prisonniers palestiniens, Romain Nadal a rappelé que "les parties doivent respecter leurs engagements et s'abstenir de toute initiative susceptible de rompre la confiance nécessaire à la poursuite des négociations".

Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a reçu mercredi Fadwa Barghouthi, l'épouse de Marwan Barghouthi, un des principaux animateurs de la deuxième Intifada palestinienne (2000-2005) emprisonné depuis 2002. Il l'avait déjà reçue en mars 2013.

cr/nou/mr

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.