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Kenya: le petit Satrin, blessé dans une attaque contre une église, quitte l'hôpital hors de danger

Kenya: le petit Satrin, blessé dans une attaque contre une église, quitte l'hôpital hors de danger

Un petit garçon kényan touché à la tête lors d'une récente attaque contre une église, est sorti jeudi de l'hôpital de Nairobi, les médecins estimant qu'il pouvait vivre désormais normalement, la balle ayant été extraite de son cerveau.

Le sort du petit Satrin Osinya, âgé d'un an et demi, dont la mère a été tuée par les tirs alors qu'elle le protégeait, avait ému ce pays de l'Afrique de l'Est.

Selon les médecins, la balle logée dans sa tête était celle qui avait tué la maman.

"Nous sommes heureux de la façon dont s'est déroulée l'opération du petit Satrin. Il peut retourner chez lui", a déclaré aux journalistes la directrice de l'hôpital national Kenyatta, Lily Koros.

Six personnes ont péri lors de cette attaque armée qui s'est déroulée dans la ville portuaire de Mombasa le 23 mars.

Cet attentat n'a pas été revendiqué, mais le Kenya est régulièrement frappé par des attaques depuis que ce pays a envoyé des troupes dans le sud de la Somalie en octobre 2011 pour y combattre les militants islamistes shebab, liés à Al-Qaïda.

Le père de Satrin, Benson Osinya, a remercié l'équipe médicale et a expliqué qu'il avait peur désormais de retourner dans la région de Mombasa.

"Mon fils est totalement rétabli, et il est heureux. Il marche, comme vous pouvez le voir (...). Mais il y a un vide dans ma vie parce que mon épouse n'est pas là", a-t-il ajouté.

"La prochaine étape c'est de demander l'aide du gouvernement pour trouver un emploi, si possible ici, à Nairobi, en raison des événements. Mes enfants sont traumatisés par ce qui s'est passé".

rob-sas/dh/jmc/de

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