Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Inde: le parti anti-corruption à l'épreuve du vote de New Delhi

Inde: le parti anti-corruption à l'épreuve du vote de New Delhi

Le parti anti-corruption indien passe jeudi une épreuve de vérité électorale avec le vote des habitants de la capitale New Delhi, première étape majeure des élections législatives marathon qui ont débuté lundi en Inde.

Les bureaux de vote ont ouvert à 07H00 (01H30 GMT) dans 91 circonscriptions du pays représentant près d'un cinquième des 543 sièges de la chambre basse du Parlement. Outre la capitale, 13 autres Etats se rendent aux urnes dont certaines zones de l'est du pays en proie à une rébellion maoïste.

L'enjeu principal de cette troisième vague de vote réside dans la performance du parti Aam Aadmi Party (AAP, parti de l'homme commun) dans son berceau de la capitale où il avait fait sensation en décembre en s'emparant du pouvoir avant de jeter l'éponge 49 jours plus tard.

"L'enthousiasme et l'espoir ont disparu. Les gens ont été déçus depuis", estime Amulya Ganguli, analyste politique, auprès de l'AFP.

L'AAP peine à se défaire de l'étiquette de "lâcheur" utilisée par ses critiques depuis que le leader du parti, Arvind Kejriwal, a démissionné du poste de chef de l'exécutif de la capitale après 49 jours au pouvoir.

"Ils ne sont pas restés pour gouverner et cette mise en scène théâtrale a déçu les gens", ajoute l'analyste.

L'Inde a donné lundi le coup d'envoi d'élections législatives hors-normes qui pourraient porter au pouvoir le leader nationaliste hindou Narendra Modi, dirigeant controversé donné favori pour succéder au parti du Congrès de la dynastie Gandhi.

Quelque 814 millions d'électeurs sont appelés à voter en neuf phases sur cinq semaines.

L'AAP, né de l'émergence en 2011 d'un puissant mouvement anti-corruption, présente pour la première fois des candidats aux législatives. Le parti promet de nettoyer la scène politique indienne en évinçant tous les responsables mis en cause dans des affaires criminelles.

Près de 10% des candidats de la première phase lundi sont mis en cause pour tentative de meurtre, viol ou d'autres crimes, selon l'Association for Democratic Reforms (ADR).

anb-bb/co/ef/emb

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.