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Barclays trouve un accord qui lui évite un procès civil lié au Libor

Barclays trouve un accord qui lui évite un procès civil lié au Libor

La banque britannique Barclays est parvenue à éviter un procès au civil lié au Libor potentiellement embarrassant en parvenant à un accord avec la société de maisons de soins qui l'attaquait, a-t-on appris mardi auprès de la banque.

En échange du retrait de la plaine de cette société, Barclays a consenti à restructurer sa dette.

En vue de "soutenir la viabilité des activités de maisons de soins de Graiseley", la banque et la société "se sont mis d'accord sur une restructuration commerciale de la dette de Graiseley qui reflète l'impact des changements des conditions au sein du secteur ces dernières années", a indiqué Barclays dans un communiqué.

Conséquence de cet accord, "Graiseley a retiré sa plainte", a affirmé la banque.

Cet accord permet donc à Barclays d'éviter un procès au civil potentiellement embarrassant lors duquel son ancien patron, le flamboyant Bob Diamond poussé à la démission en raison du scandale du Libor, aurait pu être appelé à la barre.

Graiseley, à qui Barclays avait vendu des produits financiers indexés sur le taux interbancaire Libor, avait attaqué la banque en justice en arguant qu'elle avait été lésée par les manipulations de ce taux par Barclays.

En octobre 2012, la Haute cour de Londres avait statué en faveur de la tenue d'un procès civil contre Barclays, qui avait fait craindre d'innombrables poursuites par d'autres sociétés ou particuliers alors que le Libor conditionne une masse énorme de produits financiers.

Dans le détail, la société Guardian Care Homes (GCH), filiale de Graiseley qui gère 27 foyers pour personnes âgées ou démunies en Grande-Bretagne, accusait Barclays de lui avoir vendu deux produits financiers pour un montant total de 70 millions de livres (près de 85 millions d'euros) sans l'avoir prévenu que le Libor pouvait être "sous-évalué" par une manipulation.

Le scandale de la manipulation du taux interbancaire Libor a éclaté en juin 2012 avec l'amende infligée à Barclays par les autorités américaine et britannique. L'affaire a rattrapé depuis de nombreux établissements à travers le monde. UBS, Royal Bank of Scotland (RBS), Icap et Rabobank ont ainsi écopé de lourdes sanctions.

mg/dh/mml/jh

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