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Si c'était à refaire, Marois parlerait moins de référendum

Si c'était à refaire, Marois parlerait moins de référendum

Si elle pouvait changer un aspect de sa campagne, Pauline Marois ne se laisserait pas embarquer dans un débat sur la question nationale par les journalistes, a-t-elle dit samedi.

Un texte de Lili Boisvert

Comme c'est la coutume en fin de campagne électorale, les journalistes ont demandé à la chef du Parti québécois quels avaient été son bon et son moins bon coup au cours des dernières semaines.

Pauline Marois n'a d'ailleurs pas voulu préciser quel était son plan pour la souveraineté samedi. Tout au long de la campagne, elle s'est limitée à dire qu'il n'y aurait pas de référendum, « tant que les Québécois ne seront pas prêts ».

« Je crois que le plan du Parti québécois et de mon gouvernement est très clair. Nous voulons servir les Québécois. Nous l'avons très bien fait. Nous avons redressé la situation budgétaire qui était catastrophique sous les libéraux, nous avons fait reculer la corruption, nous avons introduit de l'intégrité au gouvernement, nous avons réinvesti dans toutes nos politiques en matière d'emploi ». Pauline Marois dit que le résultat est au rendez-vous et cite les chiffres sur l'emploi publiés vendredi à l'appui.

Quant à son bon coup, la chef du PQ juge que c'est « d'avoir rassemblé l'équipe la plus compétente ».

Mme Marois ajoute que lorsqu'elle regarde les équipes des autres partis, elle est « inquiète, très inquiète » à l'idée qu'elles pourraient former le prochain gouvernement. « Alors, je vais m'arranger pour que ce soit nous qui le formions ».

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