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Espagne: une figure de la droite impliquée dans un incident avec la police

Espagne: une figure de la droite impliquée dans un incident avec la police

Une puissante figure du parti conservateur au pouvoir en Espagne suscitait de vives réactions vendredi après avoir reçu une amende pour mauvais stationnement et décidé, trouvant la procédure trop longue, de rentrer chez elle malgré les avertissements des policiers.

Grande figure du Parti populaire (PP), présidente très médiatique de la région de Madrid depuis 2003 jusqu'à sa démission en 2012, Esperanza Aguirre a présenté ses "excuses" devant les médias, tout en dénigrant la conduite des agents de circulation, qui ont porté plainte pour "désobéissance à l'autorité".

"Je présente mes excuses, j'ai commis une infraction", a-t-elle déclaré, avant d'asséner à plusieurs reprises : "Les agents ne devaient pas avoir grand chose à faire."

Esperanza Aguirre, 62 ans, avait garé jeudi sa voiture sur une voie de bus de la Gran Via, une grande artère du centre de Madrid, "pour retirer des sous", a-t-elle reconnu dans un communiqué.

"J'ai présenté tous mes papiers aux agents de circulation qui, sans aucune raison, voulaient que je reste là, arrêtée, alors que ça faisait déjà 15 minutes. J'ai alors décidé de partir et je leur ai dit qu'ils pourraient me trouver chez moi pour tout ce dont ils auraient besoin", a-t-elle poursuivi.

"J'ai démarré la voiture et en partant, j'ai frôlé la moto d'un agent, la faisant tomber", a-t-elle écrit.

Une version bien différente de celle présentée par la police municipale dans un rapport reproduit par les médias, affirmant qu'elle avait démarré en "ignorant les consignes des agents qui lui demandaient de s'arrêter, frappant avec le côté droit de la voiture la moto qui se trouvait devant, la faisant tomber au sol".

S'ensuit, selon ce rapport, une poursuite jusqu'à son domicile sans qu'elle ne s'arrête.

La nouvelle a déclenché une avalanche de commentaires sur Twitter en Espagne, les internautes oscillant entre indignation et hilarité, détournant des affiches de cinéma ou jeux vidéo montrant à la place des chauffeurs de bolides le visage de la sexagénaire.

"La loi est la même pour tous et les déclarations des agents de sécurité font donc foi", a réagi la maire de Madrid, du même parti, Ana Botella.

elc/sg/jls

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