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Tirs de snipers: les affirmations de Kiev contredites par de "nombreuses preuves" (Lavrov)

Tirs de snipers: les affirmations de Kiev contredites par de "nombreuses preuves" (Lavrov)

Les affirmations des autorités de Kiev, selon lesquelles l'ex-gouvernement ukrainien et les services russes ont été impliqués dans les tueries de février à Kiev, sont contredites par de "nombreuses preuves", a estimé jeudi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Ces affirmations "sont contredites par de nombreuses preuves", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Le ministre russe a notamment évoqué la conversation téléphonique entre la représentante de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, et le chef de la diplomatie estonienne, Urmas Paet, qui avait été piratée et divulguée début mars.

Durant cette conversation, le chef de la diplomatie estonienne confiait que l'opposition ukrainienne au président Viktor Ianoukovitch était peut-être impliquée dans les attaques de février qui ont fait près de 90 morts et conduit à la chute du régime pro-russe.

"La vérité doit être établie de manière transparente et dans toute son intégralité", a ajouté M. Lavrov.

Les nouvelles autorités pro-européennes d'Ukraine ont directement mis en cause jeudi la Russie et l'ancien président pro-russe Viktor Ianoukovitch dans les tirs de snipers de février sur le Maïdan.

"Ianoukovitch a donné l'ordre criminel pour l'opération +antiterroriste du 18 au 20 février et autorisant l'usage des armes contre les manifestants", a déclaré le chef des services de sécurité ukrainiens Valentin Nalivaïtchenko lors d'une conférence de presse sur les résultats préliminaires de l'enquête sur ces tirs mortels.

"Des agents du FSB (services secrets russes ndlr) ont participé à la planification et à la mise en oeuvre de la soi disant opération anti-terroriste", a-t-il affirmé.

Le FSB a cependant aussitôt démenti implicitement, disant ne pas vouloir commenter "des accusations gratuites".

lap/edy/rhl

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