MONTRÉAL - La prime de départ de 1,2 million $ versée au candidat libéral Gaétan Barrette, qui a dirigé le syndicat des médecins spécialistes, suscite de l'étonnement et parfois même un certain malaise dans le milieu syndical du secteur public.
Interrogées à ce sujet mercredi, trois présidentes d'organisations syndicales du secteur public se sont toutefois gardées de critiquer ouvertement M. Barrette. Mais un malaise certain était palpable.
Louise Chabot, présidente de la Centrale des syndicats du Québec, a noté que l'importance de cette indemnité de 1,2 million $ faisait image, d'autant plus que M. Barrette l'a justifiée en parlant d'un «monde économique normal».
Carolle Dubé, présidente de l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux, a dit croire que cela alimentait le cynisme d'une certaine partie de la population envers les syndicats quand on ne connaît pas l'ensemble du dossier.
Lucie Martineau, présidente générale du Syndicat de la fonction publique du Québec, a toutefois rappelé qu'il appartenait aux membres du syndicat de décider de leurs règles internes et que celles-ci avaient probablement été adoptées par la fédération syndicale.
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