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Le président déchu ukrainien "ne peut pas accepter" la perte de la Crimée

Le président déchu ukrainien "ne peut pas accepter" la perte de la Crimée

Le président déchu ukrainien Viktor Ianoukovitch a déclaré mercredi ne pas "pouvoir accepter" le rattachement de la Crimée à la Russie, rejetant la responsabilité de cette perte sur les nouvelles autorités de Kiev.

"Comment, en tant que président, dois-je le prendre, lorsque le pays s'effondre?", a-t-il lancé, répondant à une question sur sa position concernant le rattachement de la Crimée à la Russie, considéré par les Occidentaux comme une annexion pure et simple.

"Si cela avait eu lieu quand j'étais au pouvoir, j'aurais essayé de l'empêcher", a-t-il ajouté lors de cette interview, retransmise par la chaîne de télévision câblée et satellite Dojd.

Prenant soin de ne pas condamner Moscou, le président déchu a rendu les nouvelles autorités pro-européennes de Kiev responsables de la perte de la péninsule.

"C'est leur position radicale concernant la langue russe, concernant les territoires où vivent des populations russophones", qui ont provoqué le mécontentement des russophones de Crimée, a poursuivi M. Ianoukovitch. "Les tentatives de dicter à ces personnes la façon dont elles doivent vivre ont abouti à ce qu'elles protestent", a-t-il expliqué.

"C'est un exemple frappant, lorsque la population d'une région si importante organise un référendum sur fond de protestation et se sépare de fait de l'Ukraine. Personnellement, je ne peux pas accepter cela", a-t-il renchéri.

Depuis le renversement fin février du président Viktor Ianoukovitch et l'arrivée d'un pouvoir pro-européen à Kiev, de vives tensions sont apparues dans les régions russophones de l'est et du sud-est du pays.

Après un référendum organisé en moins de deux semaines en Crimée, Moscou a procédé le mois dernier au rattachement de ce territoire à la Fédération de Russie.

lap/nm/fw

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