Annick Daigneault, 33 ans, est travailleuse autonome. En plus d’avoir plusieurs projets en route, elle est mère de Maël, 7 ans, atteint de troubles du spectre de l’autisme (TSA), et de Ilann, 2 ans. Elle a créé la fondation Sur le fil, qui a pour mission de soutenir l’inclusion des personnes autistes dans la communauté et d’encourager la neurodiversité. Voici à quoi ressemble une journée dans la vie d’Annick Daigneault.
6 h 30 : «Maël vient me rejoindre dans mon lit. Quand il ne dort pas bien, il se réveille dans la nuit. Jusqu’à 5 ans, il ne faisait pas ses nuits, mais depuis Noël, ça va mieux. Ensuite je reste dans le lit jusqu’à 7 h. Il réveille son frère, pas de petites culottes! (Rires)»
8 h 30 : «On est toujours en retard. Le père des enfants, Cédric, va porter les enfants à la garderie et à l’école. De mon côté, je travaille ici ou dans un bureau pour travailleurs autonomes. Parfois je rencontre des partenaires du milieu communautaire pour ma fondation.»
14 h : «Une journée par semaine, Maël va à la piscine, ça permet de réduire le stress. Il termine à 16 h. Cédric retourne chercher les enfants et les ramène à la maison.»
16 h : «C’est un trash monumental d’objets quand les enfants reviennent à la maison. C’est le dernier sprint de la soirée: on doit faire le souper. Je les fais participer. Ils coupent les légumes avec des couteaux en plastique. Parfois Maël les lance en arrière du four. (Rires)»
18 h : «Après souper on met de ma musique kitch. Maël aime la musique quétaine.»
19 h : «Ensuite c’est la routine du bain. Pendant longtemps ç’a été le bordel, maintenant ça va mieux.»
19 h 30 : «Je couche les enfants. Maël se couche comme un grand, il n’a plus besoin de mélatonine pour dormir. De mon côté, je gère l’impact du souper.»
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