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Afrique du Sud: des partis d'opposition veulent la tête de la présidente de la commission électorale

Afrique du Sud: des partis d'opposition veulent la tête de la présidente de la commission électorale

Plusieurs partis d'opposition sud-africains ont appelé mardi la présidente de la commission électorale à démissionner pour avoir mal géré un appel d'offres, à cinq semaines des élections générales du 7 mai.

Après une réunion de dix partis politiques à Pretoria, huit d'entre eux ont estimé que Pansy Tlakula, présidente de la Commission électorale indépendante (IEC), "doit démissionner immédiatement".

"Si elle refuse de démissionner, les partis qui sont en accord entameront une action en justice", ont-ils écrit dans un communiqué commun.

Les partis estiment que l'intégrité de la commission électorale est menacée après qu'un récent audit a constaté des lacunes dans l'acquisition de l'un des bureaux de la commission.

"Il est important qu'une entité de réputation internationale comme l'IEC ne soit pas entachée d'un parfum de scandale", a résumé l'ancienne militante anti-apartheid Maphela Ramphele, qui dirige le petit parti Agang SA.

L'Alliance démocratique (DA), de loin la principale formation de l'opposition sud-africaine, et la petite formation Freedom Front Plus --une ancienne formation nostalgique de l'apartheid-- se sont toutefois désolidarisés de cet appel.

Piet Uys du Freedom Front Plus estime notamment que pousser maintenant à la démission l'organisatrice des élections pourrait perturber le scrutin du 7 mai.

"Nous croyons qu'elle fait un bon travail" à l'IEC, a déclaré M. Uys.

jjc/liu/jmc

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