L'enquête menée par la Chambre haute sur le sénateur Colin Kenny, à la suite d'une plainte pour harcèlement sexuel, a conclu qu'il n'y avait pas suffisamment de preuve contre ce dernier.
L'ex-adjointe administrative du sénateur, Pascale Brisson, avait déposé une plainte formelle de harcèlement contre Colin Kenny, car elle se sentait « vulnérable ».
Mme Brisson soutenait que le sénateur lui avait formulé des commentaires sur ses tenues, notamment pour lui demander de porter des talons hauts.
La plaignante affirmait aussi que M. Kenny lui avait déjà mis la main autour de la taille et qu'une fois, il l'avait appelée de Washington pour lui dire qu'il l'imaginait sur le bord de sa piscine en maillot de bain.
L'enquêtrice embauchée par le Sénat soutient qu'il n'y a pas de document ou de témoins pour appuyer les allégations de Mme Brisson.
L'ex-employée de Colin Kenny avait en outre affirmé qu'elle passait la moitié de sa journée à gérer les affaires personnelles de celui-ci.
L'enquêtrice n'a pas, non plus, retenu cette affirmation, faute de preuve. Par ailleurs, il est à noter qu'aucune de ces allégations n'a été prouvée en cour.
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