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Une firme japonaise soupçonnée d'avoir versé des pots-de-vin pour des chantiers à l'étranger

Une firme japonaise soupçonnée d'avoir versé des pots-de-vin pour des chantiers à l'étranger

Un cabinet de consultants japonais a indiqué lundi enquêter sur des allégations concernant des commissions occultes versées à des fonctionnaires au Vietnam, en Indonésie et en Ouzbékistan pour des commandes confiées à des firmes nippones dans le cadre de l'aide publique à l'étranger.

Japon Transport Consultants (JTC) a ouvert une enquête interne la semaine dernière après la publication d'articles de presse affirmant que la justice avait déjà interrogé son PDG, Tamio Kakinuma, sur cette affaire.

"Nous ne pouvons pas en dire plus jusqu'à ce que le comité indépendant mandaté n'annonce les résultats de son enquête", a déclaré à l'AFP un porte-parole de JTC, qui agit comme intermédiaire entre des entreprises nippones et les fonctionnaires des pays concernés.

D'après le quotidien à grand tirage Yomiuri Shimbun, M. Kakinuma aurait admis le versements de pots-de-vin et signé des aveux.

Il aurait reconnu que JTC avait versé de l'argent à des fonctionnaires au Vietnam, en Indonésie et en Ouzbékistan, en précisant les dates et montants en jeu.

Des poursuites pour violation de la loi de prévention de la concurrence déloyale devraient être lancées prochainement, selon le même journal.

Les paiements illicites se seraient étalés en 40 échéances de février 2008 au mois dernier, totalisant 130 millions de yens (un peu moins d'un million d'euros).

Quelque 80 millions de yens auraient été payés à des fonctionnaires vietnamiens en échange d'une commande de 4,2 milliards de yens.

Une somme de 30 millions aurait de même été versée en Indonésie pour des projets totalisant une valeur de 2,9 milliards de yens et un montant de 20 millions en Ouzbékistan pour des contrats de 700 millions.

Parmi les fonctionnaires étrangers "récompensés", se trouverait un haut gradé d'un bureau chargé de l'administration de projets ferroviaires de Vietnam Railways et un responsable de la Direction générale des chemins de fer du ministère indonésien des transports, précise le Yomiuri.

Le bureau du procureur de Tokyo a refusé lundi de confirmer ces informations.

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