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L'informatisation du réseau de la santé plus loin qu'à un clic de souris

L'informatisation du réseau de la santé plus loin qu'à un clic de souris

Le gouvernement Marois s'engage à compléter l'informatisation du réseau de la santé. Après avoir connu des ratés et des retards, le Parti québécois soutient que l'implantation du Dossier Santé Québec (DSQ) se déroule rondement. Mais qu'en est-il vraiment?

Une épreuve des faits de Jean-Philippe Robillard

Le ministre de la Santé, Réjean Hébert, affirmait cette semaine que le DSQ, un projet qui vise à brancher à un même réseau informatique les hôpitaux, les cliniques et les pharmacies, est sur la bonne voie.

« En 18 mois, le Dossier Santé Québec est implanté dans 60 % des pharmacies, 60 % de l'imagerie est dans le Dossier Santé Québec. Et 40 % [est implanté pour] les examens de laboratoire », a-t-il déclaré.

Vérification faite : les statistiques présentées par le ministre Hébert reflètent la réalité. Une partie des données médicales sont maintenant accessibles dans le DSQ.

Mais huit ans après le début du projet, seulement 3 % des cliniques médicales et 20 % des salles d'urgence sont branchés au Dossier Santé Québec.

Il reste donc beaucoup de travail à accomplir avant que les médecins québécois aient accès aux dossiers complets de leurs patients en un clic de souris partout au Québec.

Au départ, le projet du DSQ, qui a été lancé par Philippe Couillard en 2006 au moment où il était ministre de la Santé, devait coûter 563 millions de dollars et être complété en 2010.

On estime aujourd'hui que son déploiement et l'informatisation de tout le réseau de la santé coûtera environ un milliard et demi de dollars.

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