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Mistral: la Russie "fera valoir ses droits jusqu'au bout" en cas de rupture du contrat (officiel)

Mistral: la Russie "fera valoir ses droits jusqu'au bout" en cas de rupture du contrat (officiel)

La Russie "fera valoir ses droits jusqu'au bout" en cas de rupture par la France du contrat de livraison de deux navires militaires de type Mistral en raison de la crise ukrainienne, a déclaré jeudi le vice-ministre russe de la Défense Iouri Borissov.

"En cas de rupture du contrat sur les Mistral, la partie russe fera valoir ses droits jusqu'au bout en vertu des accords passés, et exigera notamment la compensation de tous les préjudices qu'elle pourrait subir", a déclaré le vice-ministre, cité par les agences russes.

M. Borissov a rappelé que des pénalités étaient prévues dans le contrat passé en 2011 en cas de rupture du contrat. Il n'en a cependant pas cité le montant.

"Je pense qu'il est prématuré de les rendre publiques. Nous n'en sommes pas arrivés là. J'espère que la partie française va tout de même peser le pour et le contre, et prendre la bonne décision", a-t-il poursuivi.

Il a estimé que la rupture du contrat porterait atteinte à la réputation de la France "face à la communauté internationale".

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a déclaré jeudi que l'éventuelle suspension de la vente par la France à la Russie de ces deux puissants navires porte-hélicoptères de commandement et de projection (BPC), serait décidée le cas échéant en octobre au moment de la livraison du premier exemplaire.

Lundi, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius avait affirmé que la France pourrait "annuler ces ventes" si la Russie ne changeait pas de politique à l'égard de l'Ukraine et de la Crimée, la péninsule dont elle a soutenu le rattachement à son territoire malgré les protestations de la communauté internationale.

Cette annonce a suscité l'inquiétude des salariés des chantiers navals français de Saint-Nazaire (ouest).

Le contrat, conclu en juin 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, porte sur un montant de 1,2 milliard d'euros pour deux navires construit en France. La construction de deux exemplaires supplémentaires en Russie avait été envisagée.

lpt/edy/ros

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