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Espagne - Barcelone: Fabregas, une belle saison catalane

Espagne - Barcelone: Fabregas, une belle saison catalane

"Cesc" Fabregas semble réacclimaté à la Catalogne: le milieu offensif de Barcelone, jadis déraciné à Arsenal, vit sa meilleure saison depuis son retour sur ses terres, attendant avec impatience le "clasico" dimanche contre le Real Madrid.

Actuel meilleur passeur du Championnat d'Espagne (12 passes), 13 fois buteur toutes compétitions confondues, le Catalan de 26 ans a vu son importance croître au sein du collectif barcelonais, dont il est l'un des éléments les plus réguliers.

Et sa polyvalence, qui lui vaut d'alterner entre milieu de terrain et position de "faux numéro 9", lui a permis de se hisser à hauteur des indéboulonnables Xavi et Andres Iniesta, ses partenaires en sélection, qui le précédaient auparavant dans la hiérarchie du Barça.

"C'est la saison où je me sens le mieux, physiquement et mentalement, a-t-il reconnu début mars. Je me sens important dans l'équipe et ça me donne confiance. J'essaie toujours de donner mon maximum".

Formé à la Masia barcelonaise et parti à 16 ans pour le club londonien d'Arsenal (2003-2011), le joueur d'Arenys de Mar est revenu il y a deux ans et demi au Barça pour une quarantaine de millions d'euros, afin de pouvoir jouer dans le "club de sa vie".

Mais malgré un Mondial (2010) et deux Euros avec l'Espagne (2008, 2012), l'international aux 87 sélections a souvent fait figure de second choix dans l'entrejeu catalan.

Lui était sûr qu'il s'imposerait bientôt: alors que Manchester United voulait l'attirer cet été, il a lui-même fermé la porte, se disant "prêt à relever le défi" au Barça, club dont il est "socio" (supporteur-membre).

La suite lui a donné raison. Quand Lionel Messi a enchaîné les pépins musculaires à l'automne, il a pris avec succès sa place à la pointe de l'attaque.

Dans cette position de "faux numéro 9", une trouvaille du sélectionneur Vicente Del Bosque à l'Euro-2012, Fabregas s'intercale entre les lignes adverses, et sa qualité de passe fait merveille.

"Cesc rend les choses très fluides", l'a encensé le nouvel entraîneur barcelonais, Gerardo "Tata" Martino, dont l'arrivée a décomplexé Fabregas.

"Je suis très reconnaissant à 'El Tata', il me témoigne une confiance énorme", a expliqué le joueur, qui a défendu l'Argentin au moment des résultats en dents de scie du Barça ces dernières semaines: "Toute l'équipe est avec lui jusqu'à la mort".

Il faut dire que Martino, dans les rencontres-clés cette saison, n'a pas sacrifié Fabregas comme le faisaient ses prédécesseurs Pep Guardiola et Tito Vilanova. Contre Manchester City, en huitièmes de finale de Ligue des champions (2-0, 2-1), il l'a au contraire associé à Xavi et Iniesta.

Cette stratégie, qui permet au Barça d'aligner ensemble ses meilleurs manieurs de ballon et de confisquer la possession, pourrait à nouveau servir dimanche face à un Real Madrid implacable depuis plusieurs semaines.

Et "Cesc" Fabregas, déjà titulaire lors du "clasico" de la phase aller (victoire du Barça 2-1), devrait l'être également dimanche au stade Bernabeu. Comme le joueur-clé qu'il est enfin devenu.

jed/pgr/gv

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