La soixantaine de personnes qui travaillent à la cafétéria du pavillon Desjardins-Pollack de l'Université Laval vont perdre leur emploi le 1er juin. Leur employeur, l'entreprise de gestion de services alimentaires Laliberté, a émis un avis de licenciement collectif.
L'Université Laval a annoncé la semaine dernière que la gestion de la cafétéria allait être transférée à la Confédération des associations d'étudiants et étudiantes de l'Université Laval (CADEUL).
Or, l'association étudiante entend favoriser l'emploi étudiant et comme Laliberté ne peut replacer ses employés ailleurs, l'entreprise a décidé de remercier les travailleurs, certains après 20 ans de service.
Leur conseiller syndical, Éric-Jan Zubrzycki, est en colère. « Ils [les nouveaux gestionnaires étudiants] se comportent tout simplement comme un entrepreneur sans coeur qui va mettre à pied des gens qui sont là depuis 20 ans », déplore M. Zubrzycki.
De son côté, Geoffroy Boucher, vice-président finances à la CADEUL, affirme que ces mises à pied sont regrettables, mais que l'association étudiante n'y est pour rien.
« On ne savait pas que Laliberté allait congédier ses employés. C'est Laliberté qui a pris cette décision-là de les mettre à la porte et de ne pas les relocaliser. Ce n'est malheureusement pas la CADEUL qui a pris cette décision. On reste tout de même très sensible à la situation », soutient-il.
La CADEUL promet de mettre sur pied un processus d'embauche qui permettra aux employés de Laliberté de postuler aux emplois offerts. Leur expérience sera prise en compte, affirme Geoffroy Boucher.