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Japon: vers une baisse progressive des impôts sur les revenus des sociétés

Japon: vers une baisse progressive des impôts sur les revenus des sociétés

Le gouvernement japonais envisage de baisser progressivement le niveau des impôts sur les sociétés pour l'amener à un pourcentage voisin de celui d'autres pays, une mesure que réclame depuis longtemps le patronat, a indiqué jeudi le secrétaire général.

La baisse débuterait entre 2015 et 2016 et s'étalerait sur plusieurs années, selon des propos tenus en réunion ministérielle et divulgués plus tôt par le ministre de la Revitalisation économique, Akira Amari.

"Les plans des entreprises seront plus faciles à établir si les entreprises connaissent rapidement le calendrier et le pourcentage de baisse", estime le gouvernement.

"Les taux d'imposition des entreprises au Japon sont considérés comme très élevés", a reconnu jeudi le secrétaire général du gouvernement, Yoshihide Suga, lors d'un point de presse.

"Nous devons en débattre en tenant compte de la concurrence internationale et des critères de compétitivité des entreprises", a pour sa part déclaré le Premier ministre Shinzo Abe en fin de journée.

Le gouvernement dit avoir à coeur de créer un "environnement d'affaires des plus propices", mais pour le moment rien de concret n'est encore conclu, selon M. Abe.

Avec la suppression fin mars 2014 d'une taxe sur la reconstruction du nord-est ravagé par le tsunami du 11 mars 2011, le taux d'imposition doit être ramené à 35,64% mais il faudrait encore qu'il soit de 5 à 10 points inférieur pour que les sociétés japonaises soient davantage à égalité avec leurs concurrentes asiatiques, selon les entrepreneurs.

M. Abe a rappelé qu'il avait lui-même indiqué à Davos, lors du forum économique tenu en janvier, qu'il souhaitait revoir la fiscalité des sociétés.

Par ailleurs, les entrepreneurs attendent de l'Etat une récompense après que les plus grands comme Toyota, Nissan, Panasonic ou Toshiba et Hitachi ont accepté d'augmenter les salaires de leurs employés, une mesure cruciale pour que la lutte antidéflation conduite par M. Abe réussisse.

Ce dernier s'en est d'ailleurs réjoui jeudi: "L'expression hausse des salaires de base avait presque été oubliée faute d'avoir été utilisée durant des années", mais dernièrement des entreprises lui ont redonné sens, a-t-il déclaré.

kap/fw

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