Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

C1 - Chelsea-Galatasaray: "rien en commun" entre Mourinho et Mancini

C1 - Chelsea-Galatasaray: "rien en commun" entre Mourinho et Mancini

"Avec Mancini, la seule chose que l'on a en commun, c'est que l'on est tous les deux entraîneurs", a déclaré lundi l'entraîneur de Chelsea Jose Mourinho avant le 8e de finale retour de Ligue des champions contre Galatasaray.

Q: Comment évaluez-vous ce match à venir après le nul de l'aller?

R: "C'est facile. Si vous regardez le résultat, il y a eu 1-1. Et si vous regardez le match, il y a eu une équipe meilleure en première période et l'autre meilleure ensuite. Normalement, il faut s'attendre au même genre de match et il faudra attendre la fin pour savoir. Je ne pense pas qu'à la mi-temps la rencontre sera pliée. Par rapport à (ses prédécesseurs) Avram Grant et Roberto Di Matteo qui ont atteint la finale la première année, je n'ai pas de pression."

Q: Que pensez-vous du retour de Drogba, votre ex-joueur-clé ici?

R: "C'est l'un des joueurs les plus importants de l'histoire de ce club, il n'y a aucun doute là-dessus. Nous tous, les supporteurs de Chelsea, sommes d'accord avec ça. On ne peut pas dire que c'est le joueur le plus important car ce ne serait pas juste pour les autres. Est-ce qu'il est le même joueur à 36 ans qu'à 26? Personne ne l'est. Mais c'est l'un des meilleurs buteurs au monde, ça c'est sûr".

Q: Son retour dans ce club est-il envisageable?

R: "Ce n'est pas le moment de répondre à ça. Demain il y a un gros match. C'est un joueur de Galatasaray, ce ne serait pas approprié. On sait qu'il est libre en fin de saison, que son contrat se finit. Ce n'est pas mon avis qui compte mais celui de Chelsea. Ca se produira un jour mais je ne sais pas quand. Comme joueur, comme entraîneur, maintenant, demain, dans dix ans... Quand un joueur représente tant pour le club et que le club représente tant pour une personne, et c'est le cas, cette personne doit revenir un jour".

Q: La déception de la défaite à Aston Villa et les exclusions en fin de match sont-elles évacuées?

R: "On ne peut pas avoir de réaction après le match de Villa sinon on va manquer de respect au jeu. Il faut juste se taire et avancer. Vous pensez que le plus important dans ce match c'était le tacle de Ramires? Oui? Et bien je ne veux pas répondre. Ce tacle est la conséquence de ce qui s'est passé avant. Vous devriez vous demander ce qui a entraîné ce tacle".

Q: Mancini a proposé de vous inviter à dîner en cas de qualification. Tentant?

R: "Non. Ca ne m'intéresse pas. Je ne fais pas des choses en fonction de la défaite ou de la victoire. Je fais juste ce que j'ai décidé de faire. Avec Mancini, la seule chose que l'on a en commun, c'est que l'on est tous les deux entraîneurs".

Q: Avez-vous des joueurs turcs dans le collimateur?

R: "J'en apprécie beaucoup mais je n'y pense pas. Le football turc paie trop ses joueurs et ça n'est pas compatible avec le fair-play financier. Les conditions ne sont pas réunies pour rivaliser avec leurs salaires. Donc je ne prête pas attention à eux. Mais je les connais tous et je sais qu'il y a beaucoup de joueurs de qualité".

Q: Vous allez aussi retrouver Sneijder, entraîné à l'Inter...

R: "C'est l'un des meilleurs N.10 dans le monde. C'est aussi simple que ça".

Propos recueillis en conférence de presse

cd/fbx

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.