Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a souhaité vendredi que Moscou et Téhéran, alliés du régime syrien, fassent pression sur Damas pour une reprise des négociations de paix en Syrie.
"Ceux qui ont une influence, les gouvernements russe ou iranien, peuvent faire valoir au gouvernement syrien qu'il devrait venir à la conférence de Genève avec une attitude plus constructive", a déclaré M. Ban.
Les négociations de Genève sont suspendues depuis la mi-février en raison d'un désaccord entre le gouvernement syrien et l'opposition sur l'ordre du jour des travaux. Aucune date n'a encore été fixée pour leur reprise.
M. Ban s'adressait à la presse après une réunion informelle de l'Assemblée générale de l'ONU à laquelle a participé le médiateur Lakhdar Brahimi. Celui-ci doit se rendre dimanche à Téhéran.
L'Iran "est un pays important de la région qui peut jouer un rôle important, y compris en faisant comprendre aux autorités syriennes qu'elles doivent venir à la conférence de Genève d'une manière plus constructive", a encore affirmé M. Ban.
Interrogé sur la prochaine élection présidentielle en Syrie, prévue à l'été, M. Ban a estimé, comme M. Brahimi l'avait dit mercredi devant le Conseil de sécurité, que "si le président Bachar al-Assad est candidat, il sera très difficile de faire avancer le processus de paix de Genève" car un des objectifs des négociations de Genève est de créer un gouvernement de transition en Syrie.
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