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La Bourse de Moscou chute de plus de 4% à la mi-journée

La Bourse de Moscou chute de plus de 4% à la mi-journée

La Bourse de Moscou chutait de plus de 4% vendredi à la mi-journée, affectée par la nervosité des investisseurs face aux tensions en Ukraine, à deux jours du référendum qui devrait entériner le rattachement de la Crimée à la Russie.

Vers 08H30 GMT, les deux indices de la place financière moscovite, le Micex et le RTS, perdaient respectivement 4,22% et 4,58%, après avoir perdu plus de 5% une quarantaine de minutes auparavant.

Ils ont retrouvé un niveau qui n'avait pas été atteint depuis septembre 2009 pour le Micex et août 2009 pour le RTS.

Les investisseurs se débarrassent de leurs actions russes avant le référendum en Crimée, explique Alfa-Bank dans une note.

Ils sont inquiets des répercussions du rattachement de la péninsule du sud de l'Ukraine à la Russie, alors que les Occidentaux ont menacé Moscou de sanctions. Le secrétaire d'État américain John Kerry a prévenu jeudi que les États-Unis et l'Union européenne étaient prêts à prendre dès "lundi une série de mesures très sérieuses" visant la Russie pour répliquer à ce référendum.

Selon le quotidien Vedomosti de vendredi, les autorités russes sont en train de se préparer au pire scénario.

Un fonctionnaire russe haut-placé a évoqué sous couvert d'anonymat "une rupture des relations avec les États-Unis et la plupart des pays de l'Union européenne, le gel des actifs de l'État et des entreprises publiques, l'interruption de l'octroi de crédits aux banques et entreprises russes à l'étranger et le renoncement aux projets d'investissements de l'UE et des États-Unis" en Russie.

L'ex-ministre des Finances Alexeï Koudrine, très respecté des milieux d'affaires internationaux, a averti qu'avec des sanctions dures, la fuite des capitaux s'accélèrerait et que la croissance économique serait réduite à néant en 2014.

Ces inquiétudes, associées aux craintes d'un ralentissement en Chine, ont aussi tiré à la baisse les autres places mondiales.

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