Au moins sept personnes sont mortes dans des attaques ciblant des lieux fréquentés de Bagdad et sa banlieue vendredi, selon des sources médicales et de sécurité, à quelques semaines des élections législatives irakiennes.
Ces attentats interviennent au lendemain d'une attaque contre un convoi nuptial qui a fait 15 morts, dont des femmes et des enfants morts, à Rawa (ouest).
L'Irak connaît depuis un an une recrudescence des violences, qui atteignent des niveaux comparables à ceux de 2008, essentiellement alimentées par le ressentiment de la minorité sunnite face au gouvernement dominé par les chiites, et par le conflit en Syrie voisine.
A Bagdad, une voiture piégée a explosé sur un marché du quartier chiite de Shuala, tuant trois personnes, tandis qu'une bombe près du marché de Rachid tuait une personne, selon des sources médicales et de sécurité.
Au nord de la capitale, les villes de Taji et Tarmiyé ont été visées par des explosions qui ont fait 3 morts, dont deux soldats, vendredi.
Jeudi au soir, une voiture piégée avait détoné au milieu d'un convoi nuptial faisant 15 morts et 17 blessés dans la province à majorité sunnite d'al-Anbar.
Les autorités irakiennes ne parviennent pas à mettre un terme aux attaques quotidiennes visant civils et forces de l'ordre. Et experts et diplomates étrangers appellent à un dialogue entre les sunnites et le gouvernement.
Depuis le début 2014, plus de 1.900 personnes ont été tuées, dont plus de 200 en mars, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources médicales et des services de sécurité.
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