Aksel Lund Svindal (NOR/vainqueur de la Coupe du monde de super-G et 16e du super-G de Lenzerheide): "En haut c'était bon, sur le milieu c'était difficile. Mais en bas, je n'ai fait que glisser, j'étais trop en retard sur la trajectoire. Je savais que ce n'était pas optimal, je n'étais pas tellement surpris lorsque j'ai passé la ligne d'arrivée. C'est comme ça. Je n'avais pas gagné la Coupe du monde, donc on ne peut pas dire que je l'ai perdu, mais j'avais la possibilité et elle est n'est plus si bonne. Je suis déçu. Pour nous, la Coupe du monde c'est ce qu'il y a de plus grand que l'on puisse remporter. Ce n'est pas agréable de perdre la possibilité de la gagner. Certes ce n'est pas encore perdu, mais je dois avoir énormément de chance et Marcel beaucoup de malchance."
Marcel Hirscher (AUT/12e du super-G): "Aksel a fait des fautes, et le chrono était parti. Personne ne pouvait le prévoir. Ca s'est très bien placé et demain, je dois finir devant Aksel, ce serait bien que je puisse le faire, tout serait alors possible. Alexis, on ne doit pas non plus l'oublier. Je suis sans voix honnêtement, de me retrouver dans cette position, je ne m'y attendais pas vraiment. Je n'ai que quatre jours d'entraînement de super-G, seulement".
Alexis Pinturault (FRA/1er du super-G): "Je pensais pouvoir faire une belle course aujourd'hui même avec le dossard 26, mais de là à penser à un podium ou une victoire, non ! Je me suis concentré sur une seule chose: faire mon ski, tailler les courbes au maximum, prendre des risques comme je le pouvais, mais quand je passe la ligne d'arrivée, ce fut une grande surprise, parce que Mermillod-Blondin avait fait une sacrée descente et de lui mettre encore 56 centièmes, c'était quelque chose d'extraordinaire. J'avais déjà fait un podium en super-G dans des conditions qui m'étaient favorables, mais aujourd'hui, on ne peut pas dire qu'elles m'étaient favorables et pour autant je vais chercher une victoire, alors cela construit bien pour l'avenir".
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