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Télécoms en Ouzbékistan : deux groupes étrangers visés par une enquête aux Pays-Bas

Télécoms en Ouzbékistan : deux groupes étrangers visés par une enquête aux Pays-Bas

Les opérateurs de téléphonie mobile russe Vimpelcom et suédois TeliaSonera sont visés par une enquête aux Pays-Bas concernant leurs activités en Ouzbékistan, a-t-on appris mardi de sources concordantes.

Vimpelcom a annoncé dans un communiqué que ses bureaux à Amsterdam avaient "reçu la visite de représentants des autorités néerlandaises, dont ceux du parquet, qui y ont saisi des documents et ont indiqué que le groupe était au centre d'une enquête pénale aux Pays-Bas".

L'enquête est liée "aux opérations du groupe en Ouzbékistan", selon Vimpelcom, qui ne fournit pas de plus amples détails.

TeliaSonera a de son côté annoncé dans un communiqué que deux de ses filiales néerlandaises, TeliaSonera UTA Holding et TeliaSonera Uzbek Telecom Holding, avaient été perquisitionnées.

La justice néerlandaise a ouvert une "enquête préliminaire pour corruption et blanchiment d'argent" qui concerne "les activités de TeliaSonera en Ouzbékistan", a expliqué le groupe.

Interrogé par l'AFP, le parquet néerlandais a confirmé l'ouverture d'une enquête pénale contre Vimpelcom, mais n'a pas voulu préciser les faits dont est soupçonnée la société russe et n'a ni nié ni confirmé la perquisition.

Le parquet néerlandais n'a en outre pas souhaité s'exprimer au sujet de la société suédoise TeliaSonera.

Cette dernière est visée depuis 2012 par une enquête des autorités suédoises concernant l'acquisition en 2007 d'une licence 3G en Ouzbékistan auprès d'une société contrôlée par une amie de Gulnara Karimova, la fille du président ouzbek, Islam Karimov.

TeliaSonera a d'abord nié tout délit de corruption ou de blanchiment, avant de changer de dirigeants et d'admettre fin 2013 que "certaines transactions" avaient violé "les normes élevées d'éthique d'entreprise et de transparence que TeliaSonera souhaite promouvoir".

Vimpelcom a par ailleurs annoncé avoir reçu mardi une lettre du gendarme boursier américain, la Securities and Exchange Commission (SEC), l'informant d'une enquête sur ses activités en Ouzbékistan et lui demandant de fournir certains documents.

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