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Chypre: mini remaniement ministériel après le départ d'un parti

Chypre: mini remaniement ministériel après le départ d'un parti

Le président chypriote Nicos Anastasiades a annoncé mercredi un mini remaniement ministériel après le départ de son partenaire au sein de la coalition provoqué par la reprise des négociations de réunification avec les Chypriotes turcs.

Sur les quatre ministres de Diko à avoir démissionné le 27 février, trois ont été remplacés alors que le quatrième, George Lakkotrypis, a été reconduit à son poste de ministre de l'Energie, après avoir démissionné de ce parti de centre-droit.

L'île méditerranéenne, qui a obtenu un plan de sauvetage financier international en contrepartie de conditions draconiennes, place de grands espoirs dans les réserves de gaz récemment découvertes au large de ses côtes.

L'ensemble du gouvernement (onze ministres) avait présenté sa démission le 28 février afin de donner au président conservateur -- il n'y a pas de Premier ministre à Chypre -- une marge de manoeuvre pour opérer un remaniement mais M. Anastasiades leur avait demandé de rester à leur poste.

La nouvelle équipe doit prêter serment vendredi.

Le chef du Diko, Nicos Papadopoulos, avait justifié le départ de ses ministres par l'opposition du parti à la déclaration commune adoptée par les leaders chypriotes turcs et grecs le 11 février, qui a marqué la reprise des négociations.

Il estimait qu'elle préparait une solution à deux Etats et non une solution fédérale, et accusait le président d'avoir fait trop de concessions.

La chute de la coalition était intervenue un an après l'arrivée au pouvoir de Nicos Anastasiades, dont les premières semaines de mandat avaient coïncidé avec l'adoption du plan de sauvetage de l'île, menacée de faillite.

Le président s'était ensuite attelé à la reprise des négociations de paix, interrompues depuis deux ans.

Les deux plus importants partis, le Disy, parti conservateur au pouvoir, et le parti communiste d'opposition Akel, sont tous deux favorables aux efforts de paix menés sous l'égide de l'ONU.

Chypre est divisée depuis l'invasion turque de 1974, menée en réaction à une tentative de coup d'Etat qui visait à rattacher l'île à la Grèce. Les discussions déjà poussives après l'échec d'un premier accord rejeté par les Chypriotes-grecs en 2004, étaient suspendues depuis 2012.

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