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Enquête à Paris après le meurtre d'un ingénieur français à Benghazi

Enquête à Paris après le meurtre d'un ingénieur français à Benghazi

Le parquet de Paris a diligenté une enquête préliminaire après le meurtre dimanche à Benghazi, en Libye, d'un ingénieur français qui participait à des travaux d'extension d'un hôpital, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

Agé de 44 ans, Patrice Réal a été tué de plusieurs balles alors qu'il se trouvait dans un minibus avec d'autres employés, a-t-on précisé de même source. Procédure habituelle quand un Français est victime d'un crime à l'étranger, cette enquête a été confiée à l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) de la police judiciaire.

La victime travaillait pour la compagnie française IMPE (Ideal Medical Product Engineering), une compagnie spécialisée dans la réalisation des projets hospitaliers, qui a aussitôt évacué son personnel.

Une source diplomatique à Benghazi avait précisé à l'AFP qu'IMPE, présent sur le site depuis 2009, avait évacué dimanche soir une dizaine d'expatriés, dont deux Français, des Tunisiens et des Néerlandais.

Selon le Centre médical de Benghazi, IMPE était sur le point d'achever la phase 2 de son chantier à Benghazi qui comprend l'ajout de 300 lits et l'installation d'équipements.

La première phase du projet avait été financée par l'Agence française de développement (AFD) suite à une convention franco-libyenne signée en 2008, précise la compagnie sur son site internet.

L'ex-consul honoraire de France à Benghazi, Jean Dufriche, qui a quitté le pays après avoir échappé à une tentative d'assassinat en juillet 2013, était depuis plusieurs années à la tête de la mission de coopération dans cet hôpital.

Confirmant cet "assassinat" de l'ingénieur, le ministère français des Affaires étrangères avait "condamné avec la plus grande fermeté (...) un acte odieux et lâche", appelant à ce que ses auteurs soient "recherchés et condamnés dans les meilleurs délais".

La plupart des compagnies étrangères et les représentations diplomatiques occidentales ont quitté la ville de Benghazi, théâtre de violences quotidiennes en particulier contre les Occidentaux et les services de sécurité.

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