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Faillite de Doral: deux créanciers sur 180 récupèrent de l'argent

Faillite de Doral: deux créanciers sur 180 récupèrent de l'argent

On connait, maintenant, les résultats de la liquidation de la faillite de la compagnie propriétaire du fabricant de bateaux Doral, à Shawinigan.

Seulement deux créanciers garantis ont pu récupérer une partie de leur argent.

Revenu Québec a reçu 179 391 $ et l'Agence de revenu du Canada, 67 472 $.

Au total 247 000 $ ont été remis à ces deux créanciers, ce qui correspond à environ 3 % des dettes totales de la compagnie.

Environ 180 autres créanciers ont tout perdu. La compagnie avait, envers eux, des dettes allant de quelques dizaines de dollars jusqu'à 2,5 M $.

Selon l'Avis de faillite de la compagnie 9219-8316 Québec inc., Denis Poliseno, un actionnaire, a perdu 2,4 M $. Les employés ont perdu 200 000 $, Investissement Québec, 2 M $, le Centre local de développement de Shawinigan, 150 000 $ et une caisse populaire, 726 000 $.

Les revenus enregistrés à la liquidation de la faillite étaient de 627 000 $. Une fois payés les frais engendrés par le processus de liquidation (380 000 $), il restait 247 000 $ alors que les dettes totalisaient 8,5 M $.

La relance au point mort

Par ailleurs, le dossier de la possible relance des activités de l'usine est toujours au point mort.

Les actifs de la faillite avaient été rachetés par un homme d'affaires de Blainville, Alain Chayer.

En octobre, le nouveau propriétaire et le syndicat avaient signé une nouvelle convention collective, ce qui ouvrait la porte à une relance dans les semaines suivantes. Or rien n'a bougé depuis.

« Depuis qu'on a conclu une nouvelle convention collective, on n'a eu aucune nouvelle. On n'a aucune indication comme quoi il y aura une reprise prochaine ou des travaux préparatoires qui se feraient à l'intérieur de l'usine », mentionne le conseiller Luc Deschênes, du syndicat Unifor.

L'ex-directeur général de l'usine, Bruno De Gagné, est en contact occasionnel avec le propriétaire de la compagnie qui a racheté les actifs.

Monsieur De Gagné croyait, aussi, à la relance et il se demande pourquoi rien ne s'est concrétisé jusqu'à présent.

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