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Un plaidoyer pour le stade olympique

Un plaidoyer pour le stade olympique

Le nouveau président de la Régie des installations olympiques (RIO) Michel Labrecque refuse d'envisager la possibilité que le Stade olympique de Montréal soit détruit. « Il faut être moron pour l'avoir construit à ce prix-là et vouloir le démolir », a-t-il lancé en entrevue lundi à 24/60.

Selon lui, il s'agit d'un « héritage important » pour Montréal que le gouvernement devrait garder en bon état. Il reconnaît que les montants investis devront être échelonnés sur une vingtaine d'années.

M. Labrecque a affirmé que son travail, actuellement, consistait à offrir au gouvernement l'information la plus pertinente pour qu'il puisse prendre une décision éclairée. Il affirme que le gouvernement doit évaluer les coûts, mais aussi les nouveaux revenus qui seront générés avec ces rénovations.

Le problème du toit

Le nouveau président considère le toit comme un problème distinct. « Il est en fin de vie utile », a-t-il indiqué mardi au Téléjournal 18h. Il assure toutefois qu'il est suivi très sérieusement par le gouvernement.

En décembre dernier, Radio-Canada avait appris que le toit du stade se dégradait rapidement. Les coûts d'entretien s'élèvent désormais à 800 000 $, selon des données du Parc olympique de Montréal.

Le gouvernement Marois s'est montré réticent à agir sur ce front. « Je ne suis pas sûre que je suis capable de vendre ça [aux Québécois], un toit du stade », avait déclaré la première ministre Pauline Marois. Quant au ministre du Tourisme, Pascal Bérubé, il avait affirmé en décembre qu'il était encore en réflexion sur le sujet.

M. Labrecque croit qu'il serait possible d'enlever le toit pendant qu'il se fait réparer et ainsi d'organiser des activités estivales et automnales. « Le stade n'a pas eu de toit pendant 10 ans, de 1976 à 1986 », a-t-il rappelé.

Des travaux à long terme

M. Labrecque estime que les travaux se feront sur une très longue période. Questionné à savoir si le stade serait plus attrayant pour le 375e de Montréal, qui se tiendra en 2017, il a répondu que « ce serait difficile, mais possible. »

Il a ajouté que son objectif était d'aider le gouvernement à prendre la meilleure décision pour éviter les erreurs comme par le passé. « Pas question que nous faisions une erreur », a-t-il tranché.

M. Labrecque a succédé à David Heurtel, qui a été élu sous la bannière du Parti libéral du Québec (PLQ) dans le comté d'Outremont en décembre dernier.

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