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Quatre plongeuses japonaises de retour au pays, épuisées et traumatisées

Quatre plongeuses japonaises de retour au pays, épuisées et traumatisées

Quatre des plongeuses japonaises retrouvées au large de l'île indonésienne de Bali trois jours après leur disparition sont arrivées vendredi matin au Japon, visiblement épuisées et toujours sous le choc.

Ces femmes faisaient partie d'un groupe de sept plongeuses aguerries qui n'étaient pas remontées à l'endroit prévu le 14 février au large de Nusa Lembonga, une zone traversée de courants très violents et soudains.

"Je suis effondrée que nous ne soyons pas rentrées toutes ensemble", a déclaré Emi Yamamoto devant une meute de journalistes à l'aéroport Kansai (ouest du Japon), faisant allusion à leur amie Ritsuko Miyata dont le corps a été retrouvé mardi dernier.

"J'espère que nous allons nous en remettre et revenir à la vie d'avant", a poursuivi Emi Yamamoto, le visage brûlé par le soleil.

Une cinquième plongeuse a également été récupérée et une dernière est toujours portée disparue.

Les quatre Japonaises qui sont rentrées au pays avaient été retrouvées vivantes lundi dernier à une vingtaine de kilomètres de leur spot de plongée, au large de Nusa Penida. Elles étaient agrippées à un récif de corail au milieu d'une mer agitée.

Elles avaient finalement quitté l'hôpital de Denpasar jeudi pour être rapatriées au Japon.

Elles souffrent de déshydratation et de brûlures dues au soleil et sont "dévastées" au plan psychologique, avait alors déclaré un responsable japonais à Bali.

Dans une déclaration commune, elles avaient indiqué avoir lutté pour garder le moral après que de grosses vagues les eurent emportées jusqu'au récif où elles ont été découvertes.

"Nous nous sommes dit que nous rentrerions chez nous en vie. Nous nous sommes encouragées en nous disant que nous avions encore du ressort après avoir dérivé pendant 28 heures", ont-elles expliqué.

Assoiffées et à bout de forces, elles ont ensuite tenté de gagner les hauteurs de leur point d'échouage pour envoyer des signaux avec leurs lampes de détresse la nuit venue.

"Nous étions épuisées. Nous n'avons pas trouvé d'eau le premier jour parce qu'il faisait beau. Le deuxième jour, nous avons recueilli de l'eau de pluie dans nos palmes pour étancher notre soif", ont-elles raconté.

"Nous avons aussi stocké de l'eau de pluie dans des bouteilles en plastique que nous avons trouvé dans des tas d'ordures".

oh/hg/jlh/jh

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