La chancelière allemande a annoncé mercredi soir s'être entretenue avec le président russe Vladimir Poutine et avoir convenu de "tout faire pour éviter une escalade de la violence" en Ukraine, lors d'une déclaration à la presse à l'Elysée.
Angela Merkel a précisé avoir "informé" le président russe du déplacement des chefs de la diplomatie français Laurent Fabius, allemand Frank-Walter Steinmeier et polonais Radoslaw Sikorski jeudi matin à Kiev.
"Nous avons décidé de garder des contacts très étroits avec la Russie", a-t-elle ajouté, précisant qu'il s'agissait "de tout tenter pour enclencher un processus politique" en Ukraine.
La chancelière s'exprimait aux côtés du chef de l'Etat français François Hollande, qui a de nouveau souligné "la gravité de la situation" en Ukraine, et du président de la Commission européenne José Manuel Barroso.
Ce dernier a indiqué pour sa part qu'il avait invité le président ukrainien Viktor Ianoukovitch, lors d'un entretien téléphonique, à engager "un dialogue politique sincère et constructif avec l'opposition".
"La violence n'est pas la solution pour (progresser sur le plan) politique", a-t-il indiqué avoir fait valoir à son interlocuteur.
"J'ai l'espoir que le président Ianoukovitch pourra vraiment répondre à ces messages très forts de la part de l'Union européenne", a-t-il conclu.
ha-pg/sm/er/blb/ih