Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Afghanistan: Sharaf espère que le retrait de l'OTAN n'affectera pas la sécurité dans la région

Afghanistan: Sharaf espère que le retrait de l'OTAN n'affectera pas la sécurité dans la région

Le Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif a souhaité jeudi que le retrait annoncé des troupes de l'OTAN d'Afghanistan fin 2014 n'affecte pas "la paix et la sécurité dans la région", avant une rencontre à Ankara avec le président afghan Hamid Karzai.

"Le retrait de l'OTAN d'ici à la fin de l'année dans la cadre de la transition sécuritaire constitue un tournant (...) nous espérons que ce retrait s'opérera en préservant la paix et la sécurité dans la région", a déclaré M. Sharaf dans un entretien accordé au quotidien turc de langue anglaise Hürriyet Daily News.

"La paix et la stabilité en Afghanistan ont un impact direct sur le Pakistan. Nous sommes favorables à un Afghanistan souverain, indépendant et uni (...) Le Pakistan souhaite tout le succès à l'Afghanistan sur le chemin d'une paix durable et du développement", a ajouté le chef du gouvernement pakistanais.

Le 8e sommet trilatéral réunissant l'Afghanistan et le Pakistan autour de la Turquie a commencé mercredi soir à Ankara par un dîner offert par le président turc Abdullah Gül à MM. Karzaï et à M. Sharaf.

Les entretiens de jeudi doivent essentiellement porter sur les questions de sécurité et se conclure par une conférence de presse dans l'après-midi (14h15 GMT).

Depuis des années, les relations entre Kaboul et Islamabad sont tendues, le président Karzaï accusant régulièrement le Pakistan d'abriter sur son territoire les combattants talibans qui ont déclenché l'insurrection contre son régime.

Le mois dernier, le chef de l'Etat afghan a ainsi accusé l'agence de renseignement pakistanaise d'avoir été à l'origine de l'attentat qui a visé le 17 janvier un restaurant libanais de la capitale et fait 21 morts dont 13 étrangers.

Les insurgés talibans ont revendiqué cette attaque-suicide, la plus meurtrière ayant visé des civils étrangers depuis la chute du régime taliban en 2001.

M. Karzai, qui doit quitter ses fonctions à l'issue de l'élection présidentielle prévue pour le 5 avril, presse le Pakistan de favoriser des négociations de paix entre le régime afghan et les talibans. Il exige des progrès sur ce plan avant de signer un accord de sécurité avec les Etats-Unis, qui prévoit le maintien de 10.000 soldats américains au-delà de 2014.

Les autorités afghanes ont libéré jeudi 65 combattants talibans présumés écroués dans la prison controversée de Bagram, malgré les vives protestations des Etats-Unis.

bur-pa/ros

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.