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Centre spatial de Kourou: un organisme de contrôle français voudrait faire payer l'UE

Centre spatial de Kourou: un organisme de contrôle français voudrait faire payer l'UE

La Cour des comptes française, organisme officiel de contrôle des dépenses publiques, recommande de faire contribuer l'Union européenne aux frais de fonctionnement du centre spatial de Kourou, en Guyane, dans son rapport annuel publié mardi.

La Cour rappelle qu'en vertu des accords de Kourou signés en 1980, les partenaires de la France au sein de l'Agence spatiale européenne (ESA) "prennent en charge environ le cinquième des coûts fixes effectifs du port spatial européen".

Mais depuis, relève-t-elle, deux nouveaux lanceurs, Soyouz et Vega, ont été mis en place à Kourou, et "la répartition des retours économiques liés aux activités spatiales a évolué, au bénéfice de nos principaux partenaires et, corrélativement, au détriment relatif de la France".

De plus, l'Union européenne est devenue un acteur du spatial en Europe, au côté de l'ESA. Le lanceur moyen Soyouz est utilisé pour lancer les satellites des programmes européens de géolocalisation, Galileo, et de surveillance, Copernicus. Or l'implantation du seul lanceur russe Soyouz à Kourou a été prise en charge à 80% par la France, qui y a consacré près de 500 millions d'euros, d'après la Cour. La petite fusée Vega a déjà lancé un satellite scientifique pour l'ESA.

Le rapport recommande donc au gouvernement français "dans la mesure où l'Union européenne est devenue un utilisateur institutionnel important de Soyouz et de Vega, (de) s'attacher à obtenir de l'Union une participation accrue au financement des infrastructures correspondantes".

pmr/jul/fpo/prh/ros

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