MONTRÉAL - En déposant son budget mardi, le gouvernement Harper s'est gardé une marge de manoeuvre afin de pouvoir annoncer des surplus faramineux à la veille des élections de l'an prochain, selon la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).
La FTQ déplore le fait que le fédéral n'ait pas jugé bon de «satisfaire plusieurs des revendications de la population», comme la bonification du régime d'assurance-emploi de même que le Régime de pensions du Canada et le Supplément du revenu garanti, l'annulation de l'abolition du crédit d'impôt des fonds de travailleur et la hausse des transferts fédéraux en matière de péréquation et des programmes sociaux.
Selon le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux, ce sont les chômeurs qui écoperont des conséquences de ce budget qui n'a, dit-il, absolument rien de positif.
M. Cadieux affirme que «depuis qu'il est devenu majoritaire, le gouvernement Harper ne s'est pas gêné pour tenter de museler toujours davantage les provinces, particulièrement celles où l'électorat n'a pas été au rendez-vous», donnant pour exemples «les travailleurs saisonniers et les sans-emploi du Québec et des provinces maritimes».
La FTQ déclare n'avoir «plus rien à attendre de ce gouvernement, à l'exception du déclenchement des élections».
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