Environ 3000 civils sont pris au piège dans la vieille ville de Homs, depuis juin 2012, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Jeudi, enfin, l'espoir de les faire évacuer s'est concrétisé : la télévision officielle syrienne a annoncé la conclusion d'un accord avec les Nations unies, à cette fin.
L'agence officielle Sanaa a fait savoir, sans donner plus de détails, que l'évacuation se produirait « bientôt ».
Les conditions de vie des civils de Homs, troisième ville en importance en Syrie, sont ardues : manque de nourriture, de médicaments, sans compter les bombardements qu'effectuent les forces gouvernementales pour tenter de chasser les rebelles, qui contrôlent la partie ancienne de Homs.
Fin janvier, à Genève, des pourparlers de paix, destinés à permettre l'acheminement d'aide humanitaire à Homs, avaient achoppé. Les belligérants, c'est-à-dire les rebelles
syriens et les représentants du gouvernement de Bachar Al-Assad, avaient fait déraper les négociations, en s'accusant mutuellement de bloquer le processus.