Le Fonds de solidarité FTQ soutient que la SOLIM, son bras immobilier, n'a fait aucune exception pour Claude Blanchet, ex-président de la Société générale de financement et époux de la première ministre Pauline Marois, lors de son investissement dans Capital BLF.
Dans un communiqué rendu public jeudi, le Fonds explique également avoir analysé tous les processus réguliers, soit l'analyse du plan d'affaires, et des évaluations immobilière, de la direction ainsi que du potentiel de croissance et de rentabilité.
L'affaire porterait sur un investissement de 3 millions de dollars dans une entreprise dirigée par M. Blanchet, où se retrouvait aussi le frère de Pauline Marois et le fils du couple Blanchet-Marois, la compagnie Capital BLF, explique le journaliste et animateur d'Enquête, Alain Gravel.
Dans son communiqué, le Fonds de solidarité FTQ précise qu'il « peut arriver à l'occasion - comme en témoignent nos investissements dans Cominar et BLF - que le Fonds investisse dans des compagnies publiques uvrant dans l'immobilier ».
Mardi, dans un enregistrement effectué par la police et diffusé à la commission Charbonneau, l'ex-président de la FTQ Michel Arsenault disait vouloir discuter avec Mme Marois, tout en parlant d'un « deal » passé avec son mari, qui a dirigé le Fonds de solidarité FTQ de 1983 à 1997.
« Il n'a pas eu de deal, il n'y a pas de deal », a répliqué Mme Marois depuis Davos, où elle participe au Forum économique mondial.
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