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Nucléaire iranien : Bruxelles et Washington lèvent une partie des sanctions

Nucléaire iranien : Bruxelles et Washington lèvent une partie des sanctions

L'Union européenne a voté pour la levée partielle des sanctions économiques imposées à l'Iran. Les États-Unis avaient l'intention de faire de même, lundi, après que la République islamique eut commencé à suspendre ses activités nucléaires les plus controversées.

L'accord intérimaire entre l'Iran et six grandes puissances, entré en vigueur lundi, a été négocié par la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a confirmé lundi que l'Iran avait cessé de produire de l'uranium hautement enrichi dans une installation du centre du pays. Il s'agissait de l'une des conditions prévues pour que l'Iran prouve son engagement envers l'accord.

Le secrétaire au Foreign Office britannique, William Hague, a qualifié l'accord d'« étape importante ».

Une bouffée d'air frais pour l'économie iranienne

Lors d'un vote à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne se sont prononcés en faveur de la suspension de certaines sanctions économiques pour une période de six mois.

Cette décision devrait agir comme une bouffée d'air frais pour l'économie iranienne, durement touchée par les sanctions au cours des dernières années.

La Maison-Blanche a estimé que la suspension de l'enrichissement d'uranium par l'Iran représentait « un important pas en avant ».

« C'est la première fois en près d'une décennie que l'Iran met en place des mesures vérifiables en vue de freiner les progrès de son programme nucléaire », a déclaré le secrétaire de presse de la Maison-Blanche, Jay Carney, dans un communiqué.

M. Carney a précisé qu'en plus de lever une partie des sanctions, les États-Unis et les cinq autres pays impliqués dans l'accord - le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, la Russie et la Chine - commenceraient aussi à fournir de l'aide à l'Iran.

Le porte-parole a toutefois indiqué que le groupe continuerait d'appliquer sévèrement les sanctions qui restent en vigueur pour les six prochains mois, la période durant laquelle un accord final doit être négocié.

Des inspecteurs de l'AIEA ont été en mesure d'accéder aux installations nucléaires iraniennes et ont confirmé que l'Iran avait respecté l'accord signé le 24 novembre avec les grandes puissances.

L'accord prévoit la limitation de l'enrichissement d'uranium en Iran à de faibles niveaux. L'uranium hautement enrichi peut servir à la fabrication d'une bombe atomique.

En échange, les six pays ont promis de lever pour six mois une partie de leurs sanctions économiques contre l'Iran, notamment sur les exportations pétrochimiques et divers autres commerces, de même que sur le blocage d'avoirs iraniens gelés ailleurs dans le monde.

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