Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Conférence Syrie: Washington attend le retrait de l'invitation de l'ONU à l'Iran (responsable)

Conférence Syrie: Washington attend le retrait de l'invitation de l'ONU à l'Iran (responsable)

Washington est actuellement en discussion avec l'ONU au sujet de l'invitation controversée de l'Iran à la conférence de paix sur la Syrie dite "Genève II" et attend que celle-ci soit "retirée", a indiqué un responsable américain lundi.

L'Iran, allié du régime de Damas, "n'a jamais pris position en faveur du communiqué de Genève I", qui appelle à une transition politique en Syrie, et "nous attendons que l'invitation (des Nations unies à Téhéran) soit retirée", a précisé ce haut responsable du département d'Etat.

L'opposition syrienne a menacé lundi de ne pas participer à la conférence de paix de Genève II, censée débuter mercredi dans la ville suisse de Montreux, si l'invitation à la table des négociations lancée à l'Iran par l'ONU était maintenue.

Peu de temps auparavant, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon avait annoncé avoir lancé cette invitation à l'issue de discussions intenses avec le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif. L'Iran, principal allié régional de Damas, s'est engagé à jouer "un rôle positif et constructif" pour mettre fin au conflit syrien, avait expliqué M. Ban.

Un autre haut responsable américain, en réunion à Istanbul avec les membres de l'opposition syrienne, a confirmé que ces derniers avaient suspendu leur décision de se rendre aux négociations de paix.

Après des semaines d'atermoiements, la Coalition de l'opposition syrienne avait accepté samedi, lors d'un vote à Istanbul, de se rendre à la conférence de Genève II.

Le diplomate a souligné que la délégation américaine continuait néanmoins de travailler comme si les discussions pour mettre fin à la guerre civile qui ravage la Syrie depuis trois ans allaient se dérouler comme prévu.

Il a également accusé les Iraniens de ne rien faire pour aider à mettre fin au conflit. Ils "accroissent les tensions sur le terrain" en mobilisant des milices étrangères pour combattre aux côtés des forces du président Bachar al-Assad et en fournissant une "aide militaire importante" à Damas, a-t-il ajouté lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes à Washington.

jkb/sam/chv/via

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.