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Syrie: l'Iran prône une approche "réaliste" à Genève II

Syrie: l'Iran prône une approche "réaliste" à Genève II

L'Iran prône une approche "réaliste" pour résoudre la crise syrienne lors de conférence de paix de Genève II qui s'ouvre mercredi et à laquelle Téhéran n'est pas invité, ont indiqué dimanche les médias iraniens.

"La conférence pourrait ouvrir la voie à une solution politique, si elle adopte une vue réaliste de la crise en Syrie", a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abollahian, cité par le site internet de la radio-télévision Irib.

Le diplomate a fait ces déclarations après avoir reçu samedi le directeur Afrique du nord et Moyen-Orient de la diplomatie française, Jean-François Girault, dont la visite entre dans le cadre des consultations régulières entre hauts fonctionnaires des deux pays, a indiqué l'ambassade de France en Iran.

Les décisions prises en Suisse "ne devraient pas mener au renforcement des mouvements extrémistes en Syrie", a ajouté M. Amir-Abollahian, cité par l'agence Isna, affirmant que "la solution démocratique se manifestera par le vote des Syriens".

L'Iran est le principal allié régional de Damas, mais Téhéran et Paris, qui soutient de son côté l'opposition, "ont la même vision" de l'avenir de la Syrie: un pays uni, pluraliste, où les droits et les statuts des minorités sont respectés, a toutefois souligné une source diplomatique française.

La Russie, à l'initiative de la conférence de Genève avec les Etats-Unis, souhaite toujours que Washington accepte la participation de Téhéran à Genève II.

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a affirmé que Téhéran serait "bienvenu" s'il acceptait les principes de la transition politique en Syrie définis par une première conférence à Genève en juin 2012, mais le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a répété samedi son refus d'accepter "toute condition préalable".

L'opposition syrienne en exil a accepté samedi de participer à Genève II, avec pour seul objectif de se débarrasser du président Bachar al-Assad, or le régime syrien martèle qu'il revient à M. Assad de mener la transition.

La conférence a pour objectif de trouver une solution politique susceptible de mettre fin à la guerre civile en Syrie, qui a fait plus de 130.000 morts et des millions de réfugiés et déplacés depuis mars 2011.

cyj-mod/cbo

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