Le président syrien Bachar al-Assad a averti dimanche qu'il n'avait pas l'intention de quitter le pouvoir comme le souhaitent les opposants, au lendemain de la décision de ces derniers de participer à la conférence de paix de Genève II.
"Si nous avions voulu nous rendre, nous l'aurions fait depuis le début", a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec des parlementaires russes à Damas, dans des propos traduits en russe par l'agence Interfax.
"Nous sommes les gardiens de notre Patrie", a-t-il ajouté.
"Seul le peuple syrien peut décider qui doit participer aux élections", a-t-il encore dit.
La Coalition de l'opposition syrienne, réunie à Istanbul, a accepté samedi, après des semaines d'atermoiements et de pression occidentales et arabes, de participer à la conférence de paix de Genève II qui s'ouvre mercredi, une décision saluée par des pays occidentaux.
Le président de la Coalition de l'opposition, Ahmad Jarba, a fermement rappelé samedi à Istanbul que ces négociations avaient "comme unique but de satisfaire les demandes de la révolution (...) et avant tout de retirer au boucher (Assad, ndlr) tous ses pouvoirs".
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