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L'opposition syrienne soutient le combat des rebelles contre Al-Qaïda (communiqué)

L'opposition syrienne soutient le combat des rebelles contre Al-Qaïda (communiqué)

La Coalition nationale de l'opposition syrienne soutient "totalement" le combat des rebelles contre leurs anciens alliés jihadistes liés à Al-Qaïda, a-t-elle fait savoir dans un communiqué samedi.

Des combats ont éclaté vendredi entre rebelles et jihadistes, initialement alliés contre le régime syrien, et la Coalition estime "crucial" que "les forces rebelles continuent de défendre la révolution face aux milices du (président syrien Bachar al-)Assad et aux forces d'Al-Qaïda qui essaient de trahir la révolution".

Des dizaines de jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), affiliés à Al-Qaïda, ont été tués ou capturés au cours des dernières 24 heures par les rebelles syriens qui ont décidé de combattre leurs anciens alliés en raison de leurs multiples abus, selon une ONG.

Dans son communiqué publié depuis Istanbul, où sont basés les principaux responsables de la Coalition, cette dernière appelle la communauté internationale à "reconnaître l'importance de soutenir les forces révolutionnaires, leur partenaire dans le combat contre l'extrémisme d'Al-Qaïda".

Mi-décembre, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis avaient suspendu leur aide non létale à la rébellion après que des combattants islamistes extrémistes se soient emparés d'un point de passage clé à la frontière turque, de locaux de l'Armée syrienne libre ainsi que de ses dépôts d'armes.

Selon le conseiller du chef de la Coalition Ahmad Jarba, "la solution pour combattre l'extrémisme est de renforcer l'Armée syrienne libre", force d'opposition armée.

Dans un autre appel du pied aux grandes puissances, Hadi al-Bahra, le secrétaire politique de la Coalition, affirme qu'il est "crucial que le monde voit comment l'opposition prend l'initiative de lutter contre l'extrémisme en Syrie. Al-Qaïda est une menace pour le peuple syrien, comme c'est une menace pour l'humanité toute entière".

"C'est Assad qui a permis à l'EIIL de se développer", conclut-il.

Les jihadistes, dont de nombreux étrangers, avaient rejoint la rébellion contre le régime de Bachar al-Assad lorsque la révolte, initialement pacifique contre le pouvoir s'est militarisée.

Ils étaient au départ bienvenus car bien organisés, mais leurs enlèvements de militants pacifiques et les meurtres de rebelles non jihadistes ont progressivement provoqué l'ire de l'opposition, qui les a accusés d'avoir "volé" leur révolution contre le régime.

ram/cbo/cnp

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