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Actes de vandalisme anti-palestiniens en Cisjordanie (police)

Actes de vandalisme anti-palestiniens en Cisjordanie (police)

Trois voitures appartenant à des Palestiniens ont été incendiées mardi dans la localité de Jalazoune proche de Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne, quelques heures après la libération par Israël de 26 détenus palestiniens dénoncée par l'extrême-droite israélienne, selon la police.

"Trois voitures ont été totalement incendiées dans cette localité et des slogans anti-palestiniens écrits en hébreu ont été retrouvés sur un mur d'une maison à proximité", a précisé à l'AFP une porte-parole de la police israélienne selon qui il pourrait s'agir d'"un délit d'origine idéologique".

Des slogans tels que "Judée-Samarie (Cisjordanie): beaucoup de sang va couler", "Judée-Samarie: c'est la guerre" ou "Bonjour John Kerry", ont été tagués sur le mur de cette localité de Cisjordanie alors que le secrétaire d'Etat américain doit commencer sa dixième tournée dans la région jeudi depuis mars pour tenter de faire progresser les négociations israélo-palestiniennes.

Ces exactions se sont produites peu après la libération de 26 prisonniers palestiniens, dont 18 originaires de Cisjordanie, dans le cadre des engagements pris par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour relancer à la fin juillet les négociations de paix.

Ces libérations ont été dénoncées par les familles des victimes d'attentats et des militants d'extrême-droite qui ont manifesté lundi soir à Jérusalem.

Des colons extrémistes ainsi que des activistes israéliens d'extrême droite se livrent à des agressions sur des villageois palestiniens ou arabes israéliens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, des militants pacifistes israéliens, voire l'armée, notamment après des décisions gouvernementales qu'ils jugent hostiles à leurs intérêts.

L'ONG palestinienne Al-Haq a appelé récemment l'Union européenne et l'ensemble des pays à interdire l'accès de leur territoire aux colons israéliens coupables d'exactions envers les Palestiniens, qui "jouissent d'une impunité de fait".

Dans un rapport intitulé "Une impunité institutionnalisée", cette organisation de défense des droits de l'Homme a affirmé que chaque année en moyenne, plus de 400 agressions commises par des colons contre des Palestiniens provoquent des victimes ou des dégâts, selon l'ONU.

Selon cette organisation "moins de 10 % des enquêtes ouvertes par la police israélienne sur ces actes aboutissent à des poursuites".

jlr/feb

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