Des spécialistes russes n'ont pas trouvé de trace d'empoisonnement au polonium dans le cadre de leur enquête sur les circonstances de la mort de l'ancien leader palestinien Yasser Arafat.
L'organisation gouvernementale qui a réalisé les expertises, l'Agence fédérale d'analyses biologiques, n'a pas l'intention de réaliser d'autres tests, a confirmé son directeur, Vladimir Ouïba.
Selon ce dernier, cité par des agences de presse russes, Yasser Arafat est mort de façon naturelle et non à la suite d'une irradiation.
Des équipes de scientifiques de la France, de la Suisse et de la Russie ont été chargées de déterminer si le polonium 210, un isotope radioactif mortel, aurait pu jouer un rôle dans la mort de Yasser Arafat.
Les Palestiniens soupçonnent depuis longtemps les Israéliens d'avoir empoisonné leur ancien leader, ce que ces derniers nient.
En 2012, l'Institut de radiophysique de la Suisse a découvert des traces de polonium 210 sur certains objets ayant appartenu à M. Arafat. Des échantillons du sol et des os de l'ex-leader avaient ensuite été prélevés de sa tombe, en Cisjordanie.
Les résultats de l'équipe suisse ont appuyé la théorie de l'empoisonnement, mais pas ceux de l'équipe française.
Yasser Arafat est mort dans un hôpital français en 2004, mais la cause exacte de son décès n'a jamais été élucidée. Un mois avant sa mort, il était tombé malade dans son quartier général assiégé par les forces israéliennes, en Cisjordanie.