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Poursuite des tirs à Bangui, peur sur la ville

Poursuite des tirs à Bangui, peur sur la ville

Des tirs se poursuivaient à intervalles réguliers mercredi après-midi dans plusieurs quartiers de la capitale centrafricaine Bangui aux rues totalement désertes et où régnait une extrême tension, a constaté un journaliste de l'AFP.

Après plusieurs incidents au cours de la matinée dans plusieurs quartiers nord de Bangui, les rues et grandes avenues se sont littéralement vidées, du centre jusqu'à la sortie nord de la ville. Des tirs et des détonations pouvaient être entendues au loin par intermittence dans tous ces secteurs, a-t-on constaté.

Au PK9, sur la principale avenue, seuls deux véhicules blindés de soldats tchadiens de la force africaine (Misca) étaient visibles au loin, a-t-on constaté.

Des tirs éclataient à intervalles réguliers, sans qu'il soit possible d'en déterminer l'origine ou les belligérants impliqués. Même chose dans les quartiers de Gobongo, et Ben-zvi, plus proches du centre-ville.

Aucune voiture ne circule dans les rues, pas âme qui vive. Les habitants ont fui ou sont enfermés chez eux, appelant paniqués des proches au téléphone pour tenter de comprendre les événements en cours.

Aucune patrouille de l'armée française ou d'autres contingents de la Misca n'était visible par ailleurs. Seul un hélicoptère, très vraisemblablement français, survolait la ville.

"Les Séléka (ex-rébellion, au pouvoir) nous tuent, ils sont entrés dans le quartier, ils tirent sur la population", a affirmé par téléphone à l'AFP l'un de ces habitants, dont les propos étaient impossibles à vérifier.

Toute la matinée, des tirs et incidents d'origine indéterminée ont éclaté dans plusieurs quartiers chauds de la ville, alimentant la confusion et le sentiment d'insécurité généralisée.

Non loin de l'aéroport international, le nord de Bangui est régulièrement le théâtre d'affrontements entre milices populaires "anti-balaka" (chrétiennes) et ex-combattants Séléka (à dominante musulmane).

xbs-hba/jpc

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